Cet article date de plus de sept ans.

Lake Louise : Un "gros soulagement" pour les Bleus

Onze jours après la mort de David Poisson à l'entraînement, les skieurs français ont retrouvé la compétition avec "un gros soulagement". C'est en tout le sentiment du patron de l'équipe de France masculine David Chastan.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Adrien Théaux lors de la descente d'entraînement à Lake Louise

Les hommages et les petites attentions du monde du ski ont beau les réconforter, la douleur ne s'effacera pas de sitôt. "Kaillou", leur copain, n'est plus là et c'est avec ça que l'équipe de France doit continuer de vivre et de skier. Skier, c'est ce que les Bleus savent faire de mieux et c'est ce qui peut les libérer de toute cette tension accumulée depuis ce terrible jour du 13 novembre. Après plusieurs reports, la première et seule descente d'entraînement à Lake Louise a eu lieu vendredi avant la course samedi et un Super-G dimanche. La décision de reprendre le chemin de la compétition n'a pas empêché la boule au ventre de faire son apparition dans le portillon de départ. Au bas de la piste canadienne, il y avait toutefois une forme de libération.

"Respect"

"Respect"

"Il y avait beaucoup d'incertitudes, avec beaucoup d'énergie lâchée depuis une dizaine de jours et aujourd'hui c'est un gros soulagement pour tout le monde", a reconnu le directeur de l'équipe de France masculine David Chastan, seul à s'exprimer dans le camp tricolore. "Les garçons sont restés concentrés sur ce qu'ils devaient faire, il y avait certainement beaucoup d'appréhension, beaucoup de tensions", a-t-il ajouté. Il ont même très bien fait leur travail puisqu'ils ont réalisé une belle performance collective, Adrien Théaux réussissant le meilleur chrono. "A travers le résultat, c'est un soulagement pour tous les garçons, cela s'est bien passé avec des conditions de neige et de visibilité pas faciles, en plus de ce qu'on a vécu, il faut leur dire respect", a conclu Chastan.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.