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Grange: "Je reste un compétiteur"

Jean-Baptiste Grange, champion du monde de slalom en 2011 à Garmisch-Partenkirchen (Allemagne), aborde en outsider le slalom de clôture des Mondiaux 2013 de ski alpin, dimanche à Schladming (Autriche). "Je n'ai pas les armes pour défendre mon titre", mais "je reste un compétiteur", souligne le Savoyard, qui n'a retrouvé la compétition qu'en décembre après une deuxième opération au genou droit.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le slalomeur Jean-Baptiste Grange

Comment s'est passée l'approche de ces Mondiaux?
Jean-Baptiste Grange: "Je suis rentré de Moscou (parallèle du 29 janvier) avec la +gastro+.  J'ai eu besoin de reposer un peu le corps et j'ai peu skié, un peu de géant  avec les spécialistes à Gressoney (Italie) et j'ai refait du physique. Je viens  de faire trois bonnes journées en slalom à Innerkrems sur des conditions qui  étaient très bonnes, sur la glace et le dur, pour préparer dimanche. Ca fait  deux-trois jours où je commence à bien remonter".
   
Au point de viser le podium?
JBG: "Si encore j'avais gagné en janvier, si j'étais dans le top 7 (les 7  premiers dossards), si je n'avais pas vécu ce que j'ai vécu depuis deux ans, là  j'aurais eu les armes pour défendre mon titre. Maintenant, je reste un  compétiteur. Il y a Marcel Hirscher, qui est capable de skier très vite, mais  aussi 25 gars qui sont capables d'aller chercher une médaille. Je me vois comme  un Razzoli (l'Italien Giuliano Razzoli, champion olympique), comme un Steve  (Missilier, un de ses équipiers), mais pas comme un favori parce que je pars 25  (en fait dossard 23, ndlr), parce que mon meilleur résultat en Coupe du monde  reste une 14e place" (à Wengen).
   
Le profil monocorde et pentu de la Planai vous inspire-t-il?
JBG: "Schladming, c'est un profil un peu moins naturel pour moi, mais j'y ai  déjà gagné, en 2011 avant les Mondiaux, et fini une fois deuxième, en 2008. Ca  va être différent car on va courir en plein jour, et non pas la nuit, comme en  Coupe du monde. Ce mur, tu peux parfois passer à travers si tu entres dans le  mauvais rythme. Tu le gardes jusqu'en bas. Après, il y a eu de bonnes sections  à chaque fois dans les murs ces derniers temps. J'ai retrouvé des sensations  d'il y a deux ans".

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