Clarey, net et sans bavure !
La pièce est perdue mais le Savoyard joué dans la cour des grands, plus dun an après son seul et unique podium en Coupe du monde (Val Gardena en décembre 2009). 13e à sélancer, Clarey a eu la chance de partir au moment où la piste était la meilleure. Volontaire et techniquement à laise, il signait le 4e temps provisoire. Ce quil ne savait pas, cest quils ne seraient que quatre à lui passer devant. "J'ai des sentiments un peu mitigés. Une 8e place, c'est bien, je n'ai pas à rougir de l'engagement que j'ai mis aujourd'hui. Mais il n'y a pas la médaille au bout, et au fond de moi, j'y croyais un petit peu même si cela aurait été exploit, regrettait-il. Il m'a manqué un dixième pour être pleinement satisfait. J'ai eu un mois de janvier compliqué, j'ai beaucoup chuté cette année et si cette 8e place me déçoit sur le coup, dans quelques jours je pense que je serai content de ce résultat.»
Dans une course dun jour, le hold-up est toujours possible. A Garmisch, les bons clients étaient trop nombreux pour le descendeur savoyard qui réussit à 30 ans son meilleur résultat en championnats du monde depuis sa 4e place de la descente des Mondiaux junior 2001. « Il y a des costauds devant, cela prouve que la piste était vraiment difficile, et qu'elle était à la hauteur des Championnats du monde. Le podium est magnifique. Je ne suis pas loin de la vérité, mais il me manque encore les quelques dixièmes que j'aurais tant aimé avoir aujourd'hui. La piste était difficile, il fallait se battre énormément. En bas, nous étions tous carbonisés, la preuve la plupart sont tombés après la ligne d'arrivée".
Le pauvre Adrien Théaux aurait bien aimé ne tomber quen bas de la piste. « Je suis bien déçu, j'aurais bien aimé aller plus loin parce que je pense que j'avais de bonnes choses à jouer aujourd'hui et je repars sans médaille. » La faute à un petit écart lourd de conséquence sur le haut du tracé. « Je ne me suis pas vu partir, cela va très vite à cet endroit-là, cela tape sous les pieds, et on n'y voit pas grand-chose car la tête bouge beaucoup. On passe très près des filets et je ne sais si mon ski a tapé dans le filet, ou je l'ai un peu déchargé." Plus de peur que de mal. Quelques douleurs musculaires et une grosse déception.
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