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JO d'hiver 2030 dans les Alpes : "Le gros point positif de cette candidature, c'est que le projet semble raisonnable" réagit la championne de snowbard Chloé Trespeuch

Le projet est organisé dans un endroit "qui est adapté aux sports d'hiver. Le climat est adapté. On a déjà des infrastructures", liste la sportive.
Article rédigé par franceinfo
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La championne de snowbard Chloé Trespeuch lors d'une cérémonie à l'Elysée après les Jeux olympiques d'hiver de Pékin, en mars 2022. (MYLENE DEROCHE / MAXPPP)

"Le gros point positif de cette candidature, c'est que le projet semble raisonnable", s'est réjouit dimanche 3 novembre, dans le "Club info" de franceinfo Chloé Trespeuch, snowboardeuse française, vice-championne olympique de snowboardcross en 2022. Pour le moment, l'attribution des Jeux olympiques d'hiver de 2030 n'est pas encore officielle mais la France est le seul pays candidat en lice et les discussions sont en cours avec le Comité international olympique. "Je suis complètement ravie de cette nouvelle", a poursuivi la championne. 

Le projet est organisé dans un endroit "qui est adapté aux sports d'hiver. Le climat est adapté. On a déjà des infrastructures", liste la sportive. Elle rappelle également que les dernières compétitions olympiques (Sotchi, PyeongChang et Pékin) ont été "extraordinaires d'un point de vue performance", mais d'un point de vue environnemental, "ce n'était pas un bon exemple". 

"Les sports d'hiver sont les premiers sports à être touchés par le réchauffement climatique, et on a vraiment tous l'envie de montrer l'exemple, que la pratique du sport doit se faire dans le respect de l'environnement", témoigne celle qui vient de remporter ce dimanche la première manche de Coupe du monde aux Deux Alpes. Pour elle, ce projet dans les Alpes pour 2030 a "beaucoup plus de sens que les derniers Jeux d'hiver". Chloé Trespeuch confie qu'elle et les autres athlètes sont de plus en plus "conscients et sensibles à ces causes-là, notamment parce qu'on s'entraîne une bonne partie de l'année sur les glaciers et on les voit de nos yeux évoluer, on les voit fondre. Donc ça accentue évidemment notre prise de conscience", a expliqué la sportive, présidente de l'association Ecoglobe.fr.

Concernant sa participation à ces JO 2030 (elle sera alors âgée de 36 ans), la double médaillée olympique reste vague. Une compétition à domicile reste tout de même tentante : "Je vais me poser beaucoup plus la question que si c'était ailleurs. Quand on est à domicile, on sent cette énergie avec les supporters, la famille et ce partage qui est décuplé parce qu'on est avec nos proches". En attendant, Chloé Trespeuch se concentre sur son objectif : les prochains Jeux en Italie en 2026, tout en continuant ses études à Science Po Paris.

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