Coupe du monde de biathlon : Julia Simon, 3e du sprint d'Hochfilzen, prend la tête du classement général

Et si c'était l'année de Julia Simon ? Après sa victoire en Finlande le week-end dernier, la première pour le clan tricolore, la Savoyarde a montré qu'elle était bel et bien en grande forme en ce début de saison, signant une jolie troisième place sur le sprint d'Hochfilzen, jeudi 8 décembre, à l'occasion de la deuxième étape de la Coupe du monde de biathlon.

La vice-championne olympique de l'individuel a confirmé ses bonnes dispositions face aux cibles (9 sur 10 aux tirs), et a tenu la distance avec les plus rapides sur la piste (9e temps) pour monter sur la boîte derrière la Tchèque Markéta Davidova et l'Allemande Denise Herrmann-Wick.

"J'ai fait avec mes armes du moment, j'étais pas au mieux", tempérait-elle à l'issue de la course au micro de la chaîne L'Equipe. "C'était l'objectif de mon hiver, même quand je ne suis pas très bien, d'être présente à l'avant et pouvoir rivaliser avec les meilleures. Il faut aussi savoir ne pas s'écouter et se faire mal, et aujourd'hui c'est ce que j'ai fait."

Les "armes" pour jouer "le top 5 du général"

Une stratégie payante puisque la Française s'élancera, samedi à l'occasion de la poursuite, à seulement 20 secondes de la lauréate du jour, Denise Hermann-Wick. Surtout, ce deuxième podium consécutif lui permettra de porter le dossard jaune de leader du classement général, une première pour la biathlète des Saisies. "C'est un très bon début de saison pour moi, ce sera avec fierté et honneur que je le porterai", confiait Julian Simon, plus confiante que jamais en ses capacités à se mêler à la lutte pour le classement général : "Je me sens vraiment d'avoir les armes pour garder cette régularité et jouer un classement régulier, et même le top 5 du général."

Par ailleurs, Chloé Chevalier (11e, +47"8) s'est rassurée et pourra espérer bien figurer samedi lors de la poursuite. Ce sera plus délicat, mais pas impossible, pour sa grande sœur Anaïs Chevalier-Bouchet (16e, +59"1) alors que Caroline Colombo (45e), cinquième meilleur temps sur les skis, peut regretter ses quatre fautes sur le pas de tir.