Simon au triple galop
Jamais Gilles Simon n'avait connu un début de Roland-Garros aussi facile. Pour sa 9e participation, il n'a toujours pas concédé la moindre manche, ce qui ne lui était jamais arrivé lors de ses huit premières apparitions. Il faut bien se rendre compte qu'il avait, par le passé, toujours abandonné au moins un set à chacun de ses 1er tours parisiens. Et là, après deux matches, rien. Pourtant, il n'a pas réalisé un début de saison extraordinaire, atteignant juste le 3e tour à l'Open d'Australie et un quart de finale à Acapulco. Mais à force d'insister (il a encaîné Casablanca, Monte-Carlo, Bucarest, Madrid, Rome et Nice), à mesure que son jeu se mettait de plus en plus en place, il a été récompensé par une demi-finale sur la Côte-d'Azur, en ayant battu Thiem et Berlocq.
Après avoir empoché la qualification la plus rapide (en nombre de jeux concédés) de sa carrière en Grand Chelem au 1er tour contre Pavic, Gilles Simon a remis ça contre Alejandro Gonzalez. Entré sur le court à 11h, il en est ressorti à 13h. Contre ce Colombien de 25 ans, qui ne disputait là que son deuxième tournoi du Grand Chelem (après l'Australie en début d'année), le 30e mondial a dû serrer le jeu uniquement au premier set, s'y reprenant à deux fois pour conserver un break d'avance pour l'empocher. Ensuite, ça a été un cavalier seul, pour valider son ticket pour le 3e tour après 1h44 de match. Huitième de finaliste l'an dernier, ce qui est son meilleur résultat jusque-là à Paris (comme en 2011), Gilles Simon s'est donné les moyens de faire au moins aussi bien. Deux matches en moins de deux heures, cela ne lui est pas arrivé souvent en Grand Chelem: "Un, pas souvent. Mais deux de suite", souriait-il en conférence de presse. "J'ai réussi à me sentir bien chaque fois sur le court très tôt. J'ai joué assez libéré depuis le début."
Vidéo: la balle de match entre les deux hommes
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