XV de France : Jacques Brunel mise sur la continuité
Deux changements par rapport à l'Argentine
"On est dans la continuité, on essaie de maintenir ça. Maxime Médard n'est pas disponible après sa commotion donc Benjamin Fall rentre. L'autre changement est au poste de pilier et vient mettre en évidence la prestation de Rabah Slimani contre les Argentins. C'est aussi pour l'encourager à continuer dans ce sens."
Les Fidji, un match piège ?
"Oui car on a tendance à alterner le bon et le moins bon, d'être inconstant dans nos performances, notamment après une victoire on se relâche parfois. Ceci dit quand on analyse l'adversaire, on voit que tous leurs joueurs évoluent en Europe, sont titulaires et certains sont les meilleurs au monde à leur poste. Il ne faut pas négliger ça. Ca va être un match compliqué, c'est évident. Il faudra être fort dans tous les domaines. Contre l'Argentine la conquête a été meilleure, on semble trouver une efficacité. Sur la mêlée, l'Afrique du Sud a été un test important. Les Fidji ont un pack très lourd, une mêlée de qualité. Ce sera intéressant. Il faudra leur laisser le moins d'espace possible, garder le ballon au maximum et dans leur camp. C'est toujours un peu pareil. On doit construire notre jeu et éviter le désordre. Pour cela, il n'y a pas de méthode particulière : on a une présence défensive différente mais on va tâcher de garder notre organisation collective."
Une équipe-type qui se dégage ?
"Un groupe se construit. On a une colonne vertébrale, cela donne de la stabilité et de la confiance à l'équipe. Il nous reste peu de matchs (avant le Mondial au Japon, ndlr), les joueurs doivent prendre le maximum de temps pour apprendre à se connaître, bien vivre ensemble. Après, certains choix peuvent être contraignants en raison des blessures de chacun. Mais il faut de la stabilité."
Premières minutes avec les Bleus pour Demba Bamba
"C'est un processus. Il est arrivé dans un groupe qu'il ne connaissait pas, à un niveau qu'il ne connaissait pas. Tout au long de ces trois semaines, il a travaillé avec des gens habitués à évoluer avec le maillot de l'équipe de France, il a progressé, s'est bien intégré. C'est un processus normal, je le répète. Le poste de pilier est un peu particulier. Tout le monde sait que sur ce poste chaque mêlée est différente. On est remis en cause en permanence. Maintenant il doit faire cette expérience-là, on va tester son intensité physique, voir s'il est capable de supporter de grosses séquences de jeu. Il a les défauts de ses 20 ans, lui-même ne sait pas ce que ça peut donner. Mais on sait aussi qu'il a des qualités au-dessus de la moyenne en termes de physique et d'explosivité."
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