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Un duel des Stades en retrait

En clôture de la 22e journée du Top 14, Stade Toulousain et Stade Français se retrouvent dans la Ville Rose pour une affiche devenue traditionnelle ces dernières années. Mais distancés respectivement pour l'une des deux premières places du classement et pour une place de barragiste, les deux clubs ne peuvent plus perdre de points en route.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Depuis la fin des années 90, et le retour du Stade Français dans l'élite, les duels entre le club parisien et le Stade Toulousain sont devenus des "must". La rivalité a même débordé hors des frontières hexagonales avec deux oppositions en H Cup (finale 2005 et quarts de finale 2010), toutes deux remportées par les Toulousains. Depuis 2008, l'équipe de Guy Novès a clairement pris le meilleur sur une équipe qui, années après années, s'est éloignée du haut de la hiérarchie française. 

Malgré une victoire au Stade de France en octobre dernier (28-24) lors du match aller, les Parisiens sont à neuf longueurs de la première place de barragiste, ouvrant les portes d'une Coupe d'Europe que l'équipe n'a plus fréquentée depuis sa défaite contre Toulouse en 2010. Si le chemin du championnat semble sacrément bouché, le quart de finale du Challenge européen, face à Bath, entretient lui-aussi l'espoir de revenir en H Cup, en remportant les trois matches peut-être à venir. D'un côté comme de l'autre, les coéquipiers de Pierre Rabadan, toujours privés de Pascal Papé, doivent être performants à Toulouse, au moins pour préparer ce quart de finale qui arrive dans quinze jours. Larges vainqueurs de Mont-de-Marsan (42-14) voici quinze jours, les hommes de Richard Pool-Jones ont remis de la confiance dans leur besace.

La gestion du retour des internationaux

A Toulouse, ce n'est pas encore le cas. Le succès étriqué à domicile contre Bordeaux-Bègles (33-32) n'a pas rassuré le staff technique, bien content néanmoins d'avoir retrouvé sa cohorte d'internationaux. "C'était un peu particulier d'avoir autant de monde à l'entraînement, notamment mercredi, cela a fait du bien", soulignait Jean-Baptiste Elissalde, en charge des lignes arrières. "Parce que même si on anticipe tout, même si  on essaie de les mettre dans le plus grand des conforts, ceux qui ont tout  donné pendant un mois et demi se relâchent un peu parce que les autres arrivent  et pensent passer le relais et ceux qui ont tout donné là-haut (en équipe de  France, ndlr) pensent qu'ils doivent remettre le bleu de chauffe." Et l'ancien demi de mêlée sait que le ciel bleu n'est pas encore de retour: "Je n'ai pas parlé de barrage à domicile. Tu ne sors pas indemne de  toutes les difficultés traversées. Mais tu peux en sortir un peu plus costaud." A huit journées de la fin du championnat et dix points de retard sur Clermont, le plein de points est une obligation.

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