Toulon a toujours les crocs
Le RCT est solide et brillant leader du Top 14 : 12 victoires en 14 journées, meilleure défense (209 points encaissés), meilleure attaque (429 points et 35 essais marqués) incarnée par l'ailier David Smith comeilleur marqueur (7 essais) mais aussi Jonny Wilkinson meilleur buteur (206 points au pied). Dans un stade Mayol bouillant, les Toulonnais écrasent toute opposition avec un écart moyen de 30 points. Autant dire que les équipes qui arrivent sur la Rade font profil bas. Et le Racing-Métro, qui brille par son inconstance depuis le début de saison (6 victoires, 8 défaites), ne déroge pas à la règle.
Le Racing n'aura pas droit à l'erreur
A une semaine d'un match décisif pour une qualification en Coupe d'Europe face aux Saracens, les Franciliens veulent, au-delà du résultat, ne pas briser l'embryon de confiance né de leur première victoire bonifiée de la saison contre Agen (40-6) le week-end dernier. "Toulon oblige ses adversaires à faire un match à zéro faute. C'est très intéressant", estime l'entraîneur Gonzalo Quesada, en reconnaissant que son équipe n'est "pas au niveau de Toulon, loin de là". "On a besoin d'un match référence à l'extérieur", ajoute le demi de mêlée Maxime Machenaud.
Jusqu'à présent, le Racing ne démérite pas à Mayol: exception faite d'un sévère 32-20 en mars dernier, ils ont souvent échoué de peu (17-13 en barrage la saison dernière) et même gagné (36-31) en tout début de saison 2010-2011. Et lors du match aller à Colombes, les Franciliens avaient tenu tête aux Varois avant de céder (23-21) sur une pénalité de Wilkinson. "Mais depuis, Toulon joue de mieux en mieux et se connaît davantage, ils ont emmagasiné beaucoup de confiance", prévient Machenaud.
Palisson : "Ils nous avaient fait peur en barrage l'an dernier"
Malgré la première moitié de saison poussive de leurs adversaires, les Toulonnais affichent donc leur prudence. "Ils nous avaient fait bien peur l'an dernier lors du match de barrage. On s'attend toujours au pire avec eux", sourit Alexis Palisson. Le manager Bernard Laporte a rappelé la recette de la réussite à son équipe en pleine confiance: "L'adversaire est ce qu'il est mais le plus important, c'est nous. Il faut garder le même enthousiasme, la même détermination et la même envie de tenir le ballon et de ne pas le rendre." Ne manque plus qu'à joindre les actes à la parole.
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