Top 14: Toulouse-Oyonnax: Le Stade Toulousain suit le rythme de Toulon
Pour vivre heureux, vivons caché. Une maxime qui semble coller à la peau du Stade Toulousain dans cette saison de Top 14. L'arrivée de Ma'a Nonu a mis la lumière sur Mayol ce samedi et les joueurs d'Ugo Mola ont pu tranquillement disposer d'Oyonnax à Ernest Wallon. Après dix journées, soit plus du tiers du championnat, les Stadistes sont deuxièmes (Clermont a joué un match en moins) et ont le même nombre de points que le RC Toulon, ogre du championnat. Dans un haut de classement très serré -six points séparent le premier Toulon du sixième Montpellier-, le Stade n'avait pas le droit à l'erreur face à la lanterne rouge, Oyonnax. Deux essais de Gray et un autre de McAlister permettent aux Haut-Garonnais d'empocher une victoire aisée et bonifiée (27-3).
Dusautoir, corps et âme au Stade
Forts du retour de leur capitaine Thierry Dusautoir, désormais dévoué corps et âme à son club après avoir annoncé samedi la fin de sa carrière internationale, les hommes d'Ugo Mola ont réussi leur objectif de consolider leur position en championnat avant une double confrontation décisive pour la qualification contre l'Ulster en Coupe d'Europe. Lanternes rouges du Top 14, les "Oyomen", désormais sous la houlette de Johann Authier, ont eux enchaîné leur quatrième défaite consécutive toutes compétitions confondues après une fessée infligée la semaine dernière à Charles-Mathon par Brive (9-34).
Les Rouge et Noir ont rapidement réagi grâce à un essai de Talaleleï Gray (8), servi par Florian Fritz après un coup de pied de Luke McAlister, et deux pénalités de Sébastien Bézy (14, 29). Toutefois incapables de creuser l'écart après le carton jaune infligé au troisième ligne d'"Oyo" Ma'afu, ils n'ont viré à la pause qu'avec un avantage de dix points (13-3).Mais, après deux pénalités manquées par Bézy (49, 50), les Toulousains ont fini par faire craquer "Oyo" un peu avant l'heure de jeu, grâce à deux essais de Gray (52), auteur d'un doublé, et de McAlister (59), synonyme d'un bonus offensif qu'ils sauront conserver jusqu'au bout malgré quelques barouds des "Oyomen" près de leur ligne.
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