Top 14 - Racing - Toulon, lendemains de claques
Les temps vont-ils changer en 2019 ? Au RCT, on croise les doigts pour que ce soit le cas. Après une phase aller à seulement 5 victoires pour 8 défaites, les Varois sont bien loin de leurs standards habituels. Barragiste la saison passée, finaliste les deux saisons précédentes, Toulon n'a plus raté les phases finales depuis la saison 2010-2011. Après un tel début de saison, l'heure est donc à l'urgence de points.
Après la claque subie à Toulouse (39-0) juste avant le Réveillon du Nouvel An, Mourad Boudjellal a donc battu le rappel. A sa manière. "(En 2019) Je souhaite que l'on soit un peu plus respecté qu'on l'a été ces derniers temps notamment à Toulouse, la semaine dernière. J'ai été assez choqué de la façon dont Toulon avait été reçu et de l'attitude du public", a-t-il lancé dans son plus pure style jeudi. "Pour nous respecter, il faudra encore se renforcer. On n'a pas fait assez. Du coup, on va faire encore plus pour se renforcer la saison prochaine". C'est dit. A deux jours de retrouver son homologue favori, Jacky Lorenzetti avec qui il avait pris l'habitude de s'adresser quelques amabilités par presse interposée tout en se rabibochant toujours sur le pré, il a décidé de hausser le ton.
Janvier, le mois de tous les dangers
Son coach, Patrice Collazo, espère son collectif sur la bonne pente: "On sait qu'on est capable de faire de bonnes choses. On sait aussi qu'on est capable de passer au travers, de se faire prendre comme le week-end passé, mais il faut qu'on joue en équipe. Au Racing, si on ne vient pas pour jouer en équipe, avec les autres et pour les autres, on va se compliquer la tâche." Et juste avant de retrouver la Coupe d'Europe les deux week-ends suivant, l'heure est à la mobilisation générale.
Mais le Racing 92, en s'inclinant lourdement à Bordeaux-Bègles (40-7), se trouve aux portes de la zone des qualifiés, avec 12 points de retard sur le leader clermontois. Douze points, c'est aussi ce qui sépare les deux rivaux avant ce match. "Nous espérons bien démarrer l'année et nous racheter après le match face à l'UBB", a déclaré Laurent Labit, l'un des entraîneurs du Racing. "La victoire est obligatoire afin de rester dans les six premiers", a prévenu Dimitri Szarzewski.
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