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Top 14 - Racing 92 - Castres, entre vieilles connaissances pour une place en finale

La deuxième demi-finale du Top 14, entre le Racing 92 et Castres, à Lyon, sera le 5e affrontement cette saison entre les deux clubs. Présents dans la même poule en Coupe d'Europe, les deux équipes se connaissent bien. Très bien même, puisque de nombreux joueurs du club francilien sont passés par le Tarn, sans oublier les deux entraîneurs Laurent Travers et Laurent Labit. Mais cette demie est forcément un match à part, entre des Castrais qui ont été battus 3 fois sur 4 par des Racingmens qui aspirent à une 2e finale après celle perdue en Champions Cup.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
malgré l'essai de Juan Imhoff, le Racing 92 s'est incliné face à Castres (PHOTO PHILIPPE JUSTE / MAXPPP)

L'armée des anciens Castrais

Depuis l'arrivée de Laurent Labit et Laurent Travers au Racing 92 en provenance de Castres, le recrutement du club parisien a été pas mal axé sur le club tarnais. Luc Ducalcon (2007-2012), Antonie Claassen (2012-2014), Rémi Talès (2011-2015), Marc Andreu (2009-2013) et Brice Dulin (2012-2014) ont tous porté au moins deux saisons les couleurs castraises avant de mettre le cap sur la Capitale. Certains ont même porté le Bouclier de Brennus avec le CO.

Mais aujourd'hui, ils aspirent à décrocher un 7e titre de champion de l'histoire du club centenaire. "J'ai envie de remporter le Bouclier, c'est ma dernière opportunité", a lâché le demi d'ouverture qui sera titulaire après les blessures de Lambie et Carter. "Il me reste deux matches pour pouvoir revivre les moments de 2013 (titre avec Castres) et 2016 (avec le Racing)." Et Laurent Travers a prévenu son effectif: "En demies, il n'y a plus de petites et grosses équipes. Cela marche pour les supporters, mais les joueurs savent très bien que Castres n'est pas le petit."

L'avantage des duels au Racing

Si le danger de prendre Castres de haut existe, c'est pour deux raisons. D'abord, c'est le seul demi-finaliste dont la ville n'est pas une mégapole, et qui affronte qui plus est une équipe parisienne, à l'image d'un club de riche. "On est quand même une anomalie dans ce concert de grandes villes", glisse Christophe Urios, le coach. "A Lyon, il y aura trois grandes mégapoles pour certaines de plusieurs millions d'habitants (Paris, Lyon et Montpellier, NDLR) et puis une petite sous-préfecture qu'une grande partie des Français ne savent pas situer", renchérit le président Pierre-Yves Revol. Des arguments balayés par Laurent Travers: "Je pense qu'ils s'en servent comme nous on s'en servait quand on y était."

Il faut aussi regarder les résultats récents. Cette saison, le CO s'est incliné lors de 3 des 4 face-à-face. "La seule fois ou nous nous sommes imposés, on a gagné de 3 petits points", rappelle Thibaut Lassalle, le 2e ligne castrais, en faisant référence au match du mois de décembre à domicile gagné (16-13).

Pour le reste, le Racing a gagné (25-21) en août, (29-7) en décembre pour le match retour en Champions Cup, et 18-13 à Castres en Top 14."C’est un monstre en Top 14 et un monstre en Coupe d’Europe. On sait la montagne qui nous attend." Sauf que Castres a réalisé une démonstration en barrage contre Toulouse. Et que sans Carter, Machenaud, Lambie, Dulin (...), le Racing est moins impressionnant. "On a déjà fait l'Aubisque en battant Toulouse, là on s'attaque au Tourmalet et on verra si on peut finir par l'Alpe-d'Huez. L'Histoire, elle est à écrire."

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