Top 14 : Montpellier fait mal à Pau
Il faut remonter à septembre pour voir une telle supériorité de Montpellier. Le 23 septembre précisément. Le MHR avait humilié un Stade Toulousain remanié (66-15). Mais depuis, Vern Cotter et son groupe peine à trouver une vitesse de croisière. La même que l'an passé, où les Montpelliérains n'avaient jamais quitté le top 2 du classement. Avant cette 13e journée, Montpellier comptait six défaites sur les huit derniers matches, la dernière face au promu grenoblois.
Dans leur Altrad Stadium, où ils ont été défaits trois fois en six sorties cette saison, le MHR a montré un beau visage face à Pau (41-13). Pragmatique, efficace, réaliste, Montpellier a forcé le verrou en première période, à un moment où les défenses prenaient le dessus. Un homme plus particulièrement a illuminé les 40 premières minutes : Timoci Nagusa. Servi sur centre du terrain , Nagusa a éliminé la ligne de défense paloise d'un tour sur lui-même avant de se jouer de Mogg et Armitage, placés en retrait. L'ailier aplatit seul, au terme d'une course somptueuse de 50 mètres (29e).
Pau confirme sa piètre défense
Menant 13-6 à la pause, le MHR a accéléré au retour des vestiaires. Face à la deuxième pire défense du championnat, les vice-champions de France ont vite pris l'ascendant grâce à un revenant, Nemani Nadolo. Le Fidjien profite de l'énorme travail de fixation de son compatriote, Nagusa, pour inscrire le deuxième essai (43e). Monopolisant le ballon, le MHR se met à l'abri, en force, avec un essai de Paul Willemse (50e), avant de prendre le large par Du Plessis (63e). "Ça fait du bien de gagner. C'était un match sérieux. En deuxième mi-temps, on a réussi à faire basculer le match", analysait Vern Cotter, entraineur du MHR après le match.
Face au rouleau compresseur montpelliérain, Pau a tenté de réagir mais sans succès. Les joueurs de Simon Mannix ont multiplié les erreurs techniques, sans pour autant manquer d'envie et d'intentions de jeu. "On a subi toute la seconde mi-temps. Ce qui m'inquiète le plus, c'est le manque d'efficacité dans les zones où il faut marquer. On a manqué trop d'occasions", concédait Simon Mannix, coach de la Section. L'essai Laurent Bouchet (67e) a fait douter quelques instants le MHR, qui gardait alors toujours le bonus offensif. Celui-ci a été définitivement assuré en fin de match sur une ultime offensive conclue par Du Plessis.
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