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Top 14: le Stade Toulousain dispose du Racing-Métro

Le Stade Toulousain s'est imposé (15-9) face au Racing-Métro 92 ce dimanche à Ernest-Wallon au cours d'un match vivant mais sans essai. Les Franciliens ont manqué quelques occasions très nettes qui auraient mérité meilleur sort, mais la défense rouge et noir a fait la différence, Yannick Nyanga sauvant les siens à la dernière seconde sur un contre en touche. Au classement, Toulouse revient dans le groupe de tête tandis que le Racing, bredouille, stagne à la 4e place derrière le trio Toulon-Clermont-Paris.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 5min
Thierry Dusautoir (Toulouse) plaque Juande Kruger (Racing) sous les yeux de Camille Gérondeau (RAYMOND ROIG / AFP)

Cette revanche face aux Franciliens - qui les avaient éliminés ici-même en mai en barrages (21-16) et les avaient privés de demi-finale pour la première fois depuis vingt ans, fût vraiment difficile à obtenir. La première période a consisté en un duel de buteurs au cours d’une confrontation très équilibrée quoique légèrement dominée par les visiteurs, plus précis. Toby Flood avait ouvert la marque dès la 4e minute suite à une grosse défense de Tekori sur Ben Arous qui se mettait à la faute (3-0). Après une magnifique et longue action développée par les Parisiens, Dambielle passait le drop de l’égalisation dans un fauteuil (3-3, 6e).

Duel de buteurs

Juste après le quart d’heure de jeu, Huget sauvait les siens en contrant la passe de Laulala alors qu’il y avait un trois contre un. Qu’importe, les hommes du duo Travers-Labit parvenaient à reprendre le score sur une pénalité de Dambielle après une faute de Johnson (mêlée écroulée). Toulouse égalisait par McAlister après un hors-jeu défensif adverse (6-6, 25e). Dambielle rajoutait trois points tout comme McAlister quelques minutes plus tard.

Juste avant la pause, l’arbitre accordait une pénalité au Stade Toulousain, dans son camp. Tout le monde pensait que les Rouge et Noir allaient taper en touche, mais Vincent Clerc jouait vite à la main, accélérait avant d’être plaqué haut : McAlister se chargeait de donner trois longueurs d’avance à son équipe d’une belle pénalité en coin des 40 mètres tandis que Le Roux était sanctionné d’un carton jaune logique, contraignant le Racing-Métro à disputer les dix premières minutes de la seconde période à 14 contre 15 (12-9 à la pause).

Toulouse prend les devants

En début de second acte, les Toulousains cherchaient à accentuer la pression sur les Franciliens. Ils étaient récompensés de leur domination territoriale par une nouvelle pénalité signée McAlister suite à un ballon gardé par Kruger sous la pression de Picamoles (15-9, 45e). Les hommes de Guy Noves restaient dans le camp adverse pour tenter d’enfoncer le clou, et ils obtenaient une autre occasion de scorer dix minutes plus tard après une faute des Ciel et Blanc. Mais Luke McAlister connaissait son premier échec.

Dans la foulée, le Racing manquait de marquer le premier essai du match par Audrin, mais l’arbitrage vidéo invalidait logiquement l’essai, Dumoulin ayant commis un en-avant alors que Monsieur Ruiz avait cru voir un ballon arraché par un Toulousain et remis en arrière. Quelques instants plus tard, les Racingmen rataient encore le coche : la pénalité de Dambielle trouvait le poteau, Audrin arrivait comme une balle pour saisir le cuir au rebond, mais il ne pouvait que le toucher sans le maîtriser, et Harinordoquy éloignait finalement le danger.

Le Racing pas loin de la gagne

Les visiteurs poussaient fort dans le money time pour arracher la victoire ou –à défaut- le bonus défensif, mais ils commettaient quelques maladresses fatales. A la dernière minute, ils rataient un drop puis la pénaltouche qui suivait, Yannick Nyanga contrant le lancer finalement récupéré par Huget qui sortait du terrain pour valider le précieux succès des Stadistes, vaillants et heureux (15-9). Grâce à cette victoire, Toulouse revient à quatre points de sa victime du jour qui peut s’estimer très déçue vu la physionomie de la rencontre.

Réactions​

Guy Novès (manager général du Stade  Toulousain): "On avait besoin de ce match et c'est important d'avoir gagné. Les  entraîneurs du Racing avaient dit que ce serait un match de Coupe d'Europe et  ce le fut, au moins dans l'engagement. Cela fait quatre points de plus au  classement et on est très heureux car on respecte beaucoup cette équipe du  Racing. Il nous a peut-être manqué une petite porte qui s'ouvre pour marquer un  essai mais après deux défaites consécutives, c'est bien d'avoir stoppé cette  série".

Laurent Travers (entraîneur du Racing-Métro): "On voit que ce groupe a  énormément de fierté et d'envie mais il a encore besoin de monter en maturité  car ce genre de point peut être important à la fin de la saison. Après il  fallait aussi passer la pénalité, on peut pas se permettre d'épiloguer  là-dessus, ils ont choisi d'aller en touche, nous on aurait fait un autre  choix. Sur l'ensemble du match, c'est dur à encaisser et de repartir avec zéro  ça l'est encore plus car je pense que le score ne reflète pas du tout la  partie".

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