Top 14 : après sa déculottée à Lyon, le Stade Français n'a pas fait de révolution
La première sortie avait piqué. Et fait déjà tâche. Le Stade Français ne pouvait pas entamer de la pire des manières le championnat : prendre 43 points contre le LOU. Et, surtout, n’en marquer que 9, ne pas exister et se faire dépasser de tout bord par un Lyon à la faim de loup. Cinq jours après, Heyneke Meyer n’avait toujours pas digéré.
Remettre la main sur le ballon
En conférence de presse, le directeur sportif parisien n’a pas mâché ses mots, alors que son équipe se déplace à La Rochelle, samedi 31 août : « Nous avons commis trop d’erreurs. Le gros problème, nous avons joué contre nous-même. Nous avons commis beaucoup trop d’erreurs. Nous n’avons pas su saisir les opportunités. J’ai été déçu par notre rythme dans le jeu. Nous avons été trop lents. Nous n’avons pas été en place défensivement, ni en attaque. » Un discours qui a le mérite d’être clair. Le score s’est suffi à lui seul pour piquer un groupe qui « se doit de faire un gros match » face aux Maritimes, selon le 3e ligne Loïc Godener.
Surtout, le Stade Français se devra de mettre la main sur le ballon, lui qui en a été sevré dans le Rhône : « On ne peut pas jouer un match en faisant 60 minutes de défense. A nous de faire le jeu », clame l’ancien joueur du FC Grenoble. Mais pour répondre au défi rochelais, les Parisiens n’ont « pas révolutionné ce qu’on faisait déjà. » Un lourd revers initial comme source de motivation pour relever la tête, pas pour tout chambouler après deux mois de préparation et seulement un match disputé en Top 14.
Un entraînement "stressé" pour La Rochelle
Mais les joueurs de la capitale feront face à un Stade Rochelais lui aussi revanchard, défait dimanche à Clermont (28-10). Dans son antre de Marcel-Deflandre qui promet d’être bouillante pour le retour des Jaune et Noir, les joueurs ont été préparés de manière spécifique : « On essaie de créer des conditions pendant l’entraînement pour stresser les joueurs, d’avoir la capacité de garder la tête froide et de prendre de meilleures décisions quand ils seront vraiment stressés », a expliqué Ronan O’Gara, l’entraîneur rochelais. Après les faux départs des deux équipes, ce match revêt déjà d’une certaine importance pour les deux équipes.
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