Montpellier remonte dans le bon wagon
Les lignes bougent dans le championnat de France, que ce soit en haut ou en bas du classement. Montpellier a réussi l'une des plus belles opérations de la journée en obtenant une victoire difficile qui s'est jouée finalement dans l'échange de pénalités, les Castrais laissant quelques points décisifs dans cet exercice. Malmenés pendant la première demi-heure, au cours de laquelles les Castrais marquaient leur essai par l'ailier Grosso, les Montpelliérains sont passés en tête grâce à un essai d'Akapusi Qera peu avant la mi-temps avant de maintenir l'écart stable en seconde période. Car si les Tarnais ont fait jeu égal avec les hommes de Jake White, ils se sont faits déborer au score du fait d'un excès de fautes qui ont permis au buteur héraultais Botica de faire le plein (20 points à son actif) et de donner aux aux Héraultais les atouts pour de se sortir de cette rencontre tendue, très engagée et pour le moins compliquée.
L'UBB se fait peur
Compliqué fut aussi le match des outsiders avec Bordeaux-Bègles, malmené par une équipe de Brive accrocheuse, qui s'est imposé sur le fil (27-25) au terme d'une rencontre très indécise. Laborieuse, récompensée et enfin héroïque, l'UBB a affiché plusieurs visages pour se défaire d'un CAB venu faire un coup en Gironde avant la coupure européenne. Le couperet n'est pas passé pour les hommes de Raphaël Ibanez qui, après avoir été mené de cinq points au retour des vestiaires (13-18), ont su inverser la tendance (27-18, 67e) avant de finir sur leur ligne, à jouer avec les pénalités, les cartons jaunes et le chrono pour éviter de voir leurs visiteurs trop se rapprocher au score. Il y a eu une certaine logique de voir les Brivistes empocher un point de bonus défensif grâce à cette essai en force de Koyamaibole, enfin récompensé de ses charges massives, après la sirène. Pour les locaux, ces quatre points de plus les confortent et confirment leur bonne dynamique actuelle au niveau comptable. Car au niveau du jeu et du contenu, il y a encore beaucoup à dire, avec cette indiscipline qui perdure et qui a failli leur coûter cher, et ces maladresses qui ont retardé leur prise de score.
Grenoble respire un peu
Grenoble a retrouvé des couleurs en dominant avec le bonus offensif Bayonne (44-16), nouvelle lanterne rouge, dans un match crucial pour le maintien. Ce succès face aux Bayonnais constitue une véritable bouffée d'oxygène pour club isérois, qui laisse ainsi à son adversaire du jour la dernière place du classement général. C'est Bayonne qui a pourtant d'abord pris l'ascendant sur son adversaire au tableau d'affichage grâce à la botte puissante de Raphaël Lagarde, qui transformait trois de ses quatre premières tentatives entre les perches (17e). Mais le jeu s'est ensuite inversé, les Grenoblois grattant plusieurs ballons sur des touches bayonnaises mal négociées. A force de presser, Grenoble finissait par trouver la faille grâce à Steven Setephano, qui aplatissait sur une poussée des Isérois en bout de ligne (33e). Sur leur lancée, les Grenoblois doublaient la mise à quelques secondes de la mi-temps par Nigel Hunt, qui transperçait à pleine vitesse le rideau défensif basque (40e). Dominé en mêlée, Bayonne cédait régulièrement du terrain après la pause et rompait sur un ballon porté conclu par Sona Taumalolo (50e). Lentement mais sûrement, l'Aviron refaisait surface et poussait dans ses retranchements la défense grenobloise, qui perdait Fabien Alexandre, averti. Emmanuel Saubusse ôtait temporairement aux Isérois le bénéfice du point de bonus offensif en aplatissant après avoir joué rapidement une pénalité (64e). Mais les essais d'Alexandre Dardet (73e), puis de Maritino Nemani (78e) scellaient son gain et la victoire pour le FCG (73e).
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