Le Stade Toulousain refleurit au printemps
Plus performants en conquête, plus solide dans les affrontements, plus disciplinés aussi dans les rucks, les hommes de Guy Novès ont logiquement mérité leur qualification, même si les Franciliens n'ont jamais fermé le jeu et ont souvent tenté des relances improvisées qui auraient pu faire mouche, sans quelques erreurs de mains, et surtout sans une énorme défense toulousaine. Dusautoir et ses coéquipiers ont aussi parfaitement maîtrisé les phase regroupements alors que les Racingmen, poussés à la faute, ont été plus souvent sanctionnés, donnant à Luke McAllister l'occasion de faire la différence au pied, avec pas moins de sept pénalités. Les Toulousains ont aussi jouer les contres à merveille, avec un Poitrenaud très en jambes qui a remonté beaucoup de ballons, et des attaquants qui a donné du rythme à la rencontre. dune paire de centres
L'expérience toulousaine
Pour le reste il y eut deux essais de chaque côté mais les Racingmen ont ensuite accusé le coup à l'heure de jeu, alors que Toulouse n'a pas faibli dans l'intensité. D'abord un éclair signé Yannick Jauzion: le "vieux" centre de 33 ans, qui vit ses derniers matches en Rouge et Noir, s'engouffrait dans l'intervalle et transmettait acrobatiquement au jeune Gaël Fickou pour l'essai (18). Une passation de pouvoir toute symbolique. Le Racing répliquait grâce aux jambes d'un autre vétéran, Sireli Bobo (37 ans). Ballon à une main à la Fidjienne, l'ailier servait d'une chistera Masi Matadigo, virevoltant 3e ligne qui s'offrait un dernier crochet sur Jean-Marc Doussain pour aplatir (36).
Inefficace au large, c'est au près et en puissance que le Stade Toulousain mettait la main sur le match, dans un début de seconde période intense et à sens unique. Et comme souvent cette saison, que ce soit avec le XV de France ou en club, Louis Picamoles se distinguait, aplatissant un ballon porté toulousain (24-11, 53). Le Racing avivait certes la flamme en répliquant dans la foulée, par un essai sur l'aile du centre Henry Chavancy, exploitant parfaitement un ballon de relance (24-16, 56). Mais, inexorablement, l'impitoyable machine toulousaine était lancée. Au fur et à mesure de la partie, le contraste devenait saisissant entre des Rouge et Noir survoltés et des Racingmen mâchés, en perte totale de lucidité et plutôt nerveux. Finalement, en faisant déjouer son adversaire Touslouse a su faire respecter son statut
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