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Le Stade Toulousain refleurit au printemps

Enivré par le parfum des phases finales et motivé par l'idée d'aller chercher le 20e Bouclier de Brennus de son histoire, le Stade Toulousain a retrouvé son jeu en mouvement et son efficacité offensive en s'imposant à l'expérience face au Racing (33-19) dans le premier barrage du Top 14, pour s'octroyer le droit de disputer sa 20e demi-finale de championnat consécutive, le 24 mai prochain contre Toulon.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Toulouse doit frapper fort face à une équipe de Trévise déjà éliminée de la H Cup. (REMY GABALDA / AFP)

Plus performants en conquête, plus solide dans les affrontements, plus disciplinés aussi dans les rucks, les hommes de Guy Novès ont logiquement mérité leur qualification, même si les Franciliens n'ont jamais fermé le jeu et ont souvent tenté des relances improvisées qui auraient pu faire mouche, sans quelques erreurs  de mains, et surtout sans une énorme défense toulousaine. Dusautoir et ses coéquipiers ont aussi parfaitement maîtrisé les phase regroupements alors que les Racingmen, poussés à la faute, ont été plus souvent sanctionnés, donnant à Luke McAllister l'occasion de faire la différence au pied, avec pas moins de sept pénalités. Les Toulousains ont aussi jouer les contres à merveille, avec un Poitrenaud très en jambes qui a remonté beaucoup de ballons, et des attaquants qui a donné du rythme à la rencontre. dune paire de centres  

L'expérience toulousaine

Pour le reste il y eut deux essais de chaque côté mais les Racingmen ont ensuite accusé le coup à l'heure de jeu, alors que Toulouse n'a pas faibli dans l'intensité. D'abord un éclair signé Yannick Jauzion: le "vieux" centre de 33  ans, qui vit ses derniers matches en Rouge et Noir, s'engouffrait dans  l'intervalle et transmettait acrobatiquement au jeune Gaël Fickou pour l'essai  (18). Une passation de pouvoir toute symbolique. Le Racing répliquait grâce aux jambes d'un autre vétéran, Sireli Bobo (37  ans). Ballon à une main à la Fidjienne, l'ailier servait d'une chistera Masi  Matadigo, virevoltant 3e ligne qui s'offrait un dernier crochet sur Jean-Marc  Doussain pour aplatir (36).

Inefficace au large, c'est au près et en puissance que le Stade Toulousain  mettait la main sur le match, dans un début de seconde période intense et à  sens unique. Et comme souvent cette saison, que ce soit avec le XV de France ou  en club, Louis Picamoles se distinguait, aplatissant un ballon porté toulousain  (24-11, 53).  Le Racing avivait certes la flamme en répliquant dans la foulée, par un  essai sur l'aile du centre Henry Chavancy, exploitant parfaitement un ballon de  relance (24-16, 56). Mais, inexorablement, l'impitoyable machine toulousaine était lancée. Au  fur et à mesure de la partie, le contraste devenait saisissant entre des Rouge  et Noir survoltés et des Racingmen mâchés, en perte totale de lucidité et  plutôt nerveux. Finalement, en faisant déjouer son adversaire Touslouse a su faire   respecter son statut

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