Le Stade Français difficile vainqueur
Un dernier coup de pied de Morne Steyn, et c'était une délivrance. 82 minutes de jeu pour obtenir ces quatre points si précieux, qui replacent le Stade Français en deuxième position du Top 14. Et il a fallu un dernier sursaut pour atteindre ce succès. Alors que la cloche du Stade Français avait sonné, une mêlée était sifflée avec introduction pour Oyonnax. Mais le pack parisien faisait son effort, poussant Ma'afu à la faute. La pénalité sifflée était passée par l'ouvreur des Springboks, alors qu'il en avait raté une à la 76e minute.
Le troisième ligne d'Oyonnax pouvait être malheureux, comme ses coéquipiers, car c'est lui qui avait inscrit l'essai de son équipe à la 63e minute, qui pouvait offrir un nul plein de promesses. Car les promus luttent toujours pour leur maintien dans le Top 14. D'entrée, Sylvère Tian profitait d'une partie de billard dans les 22 mètres parisiens, un coup de pied contré par Julien Dupuy, renvoyé dans son propre camp par son coéquipier Gerhard Mostert, pour inscrire le premier essai de la partie (3e). Puis une montée hasardeuse de Scott Lavalla permettait à Tian de doubler la mise en bout de ligne et de mener 12-0 sur la pelouse du Stade Français (9e). Paris avait réagi immédiatement grâce à ses avants. En provoquant deux mauls après une touche, les avants du Stade Français obligeaient Oyonnax à se mettre à la faute et Christophe Berdos, l'arbitre de la rencontre sifflait un essai de pénalité (14). Puis Richard Kingi, demi de mêlée de formation, replacé à l'arrière après la blessure de Jérôme Porical, sanctionnait la domination parisienne (14-12, 29e). André redonnait l'avantage à Oyonnax (14-19, 32e), avant que Dupuy ne profite de la supériorité numérique parisienne, après l'expulsion temporaire de Denos (35e), pour inscrire un nouvel essai après une mêlée. Paris virait en tête à la mi-temps (21-19). La seconde période perdait en intensité. Paris croyait avoir fait le plus dur en se détachant par l'intermédiaire de Kingi (26-19, 51), avant l'essai de Ma'afu. Pierre Rabadan, des tribunes de Jean-Bouin, pouvait souffler sur son compte twitter.
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Bordeaux-Bègles s'est montré très solide face à un Racing-Métro diminué pour obtenir un nouveau succès d'importance (25-9) autant dans la course à la qualification que pour le maintien en Top 14. L'UBB s'est appuyée sur la botte de son buteur Pierre Bernard, auteur de 20 points, et sur une très grosse défense, imperméable jusqu'au bout malgré une pression énorme des Racingmen pour arracher un bonus défensif. Les hommes de Labit et Travers, privés d'une dizaine de joueurs internationaux ou blessés, repartent bredouilles, conséquence logique d'un premier acte manqué. C'est leur mêlée, régulièrement en difficulté qui céda la première, concédant deux pénalités tentées et réussies par Bernard (12e, 39e). Le Racing paya cher une de ses initiatives avec une pression terrible de Talebula sur Planté qui manqua sa passe à Lapeyre, imprécision parfaitement exploitée par Domvo qui récupérait le ballon et s'en allait creuser un premier écart (13-3, 21).
Au retour des vestiaires, la partie s'équilibra avant de tourner pour les visiteurs, en supériorité numérique pendant vingt minutes consécutives pour un bénéfice minimum, une nouvelle pénalité de Dambielle (22-9). C'était insuffisant pour viser la remontée d'autant que Bernard sanctionna un rare temps fort des siens d'une pénalité mettant Bordeaux à l'abri (25-9, 65) malgré un dernier rush terrible mais improductif des joueurs ciel et blanc.
Jamais Grenoble n'avait perdu cette saison à domicile. Et les Isérois ont chuté contre la lanterne rouge, Biarritz, déjà promise à la relégation. Ce quatrième succès des Biarrots (22-20) est leur deuxième à l'extérieur, après celui à Brive en novembre.
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