Le Stade Français à l'attaque de la citadelle rochelaise
Il ne reste plus que cinq matches en saison régulière. Vingt-cinq points en jeu pour assurer définitivement le maintien, en ce qui concerne La Rochelle, et autant pour se hisser directement en demi-finale pour le Stade Français. Chacun a un joli matelas de points (11 pour les Parisiens sur le 7e, 6 pour les Rochelais sur le premier relégable). Mais personne n’est assuré de son avenir.
Pour La Rochelle, jouer à Marcel-Deflandre est un avantage, mais aussi une pression supplémentaire. Cette saison, les Maritimes n’ont perdu qu’une fois à domicile (contre Bordeaux-Bègles), ont concédé qu’un seul nul (Bayonne), et ont fait plier tous les autres. La venue du Stade est la première des trois dernières réceptions, avant celle de Toulon, une semaine après la demi-finale de Coupe d’Europe du RCT, puis celle du Racing-Métro. Il n’y a donc que des gros morceaux, sans compter les déplacements chez des rivaux pour le maintien, Bayonne et le LOU. Rien ne sera donc facile pour les hommes de Patrice Collazo et Xavier Garbajosa, qui doivent en plus se passer de deux de leurs cadres, Jean-Pascal Barraque, touché à la cuisse, et le centre Levani Botia, suspendu cinq semaines.
Le coeur et la tête
"On sait que La Rochelle défend son territoire avec le cœur", a averti Gonzalo Quesada, l’entraîneur parisien. "On s’attend à un gros défi, un gros combat. La mêlée, la conquête et la discipline seront les clés de ce match", a analysé Sergio Parisse. L’Italien fait son retour après le Tournoi des 6 Nations. C’est l’une des rares bonnes nouvelles du côté SF. Pascal Papé demeure suspendu, Hugo Bonneval a été réopéré du genou, et le deuxième ligne Mostert et le pilier de Malmanche pourraient également manquer. "On a quelques joueurs importants qui ne pourront pas jouer ce week-end", a ainsi déclaré le manager Gonzalo Quesada.
Vainqueurs de quatre rencontres loin de leur base, les Parisiens n’ont pas la partie facile avec la venue d’un rival, Toulouse, le 24 avril, des déplacements chez un candidat au maintien (Brive), puis le derby francilien sur fond d’ambitions communes avec le Racing-Métro, avant de finir par la venue de Montpellier. Bref, chaque point est important. Les deux points qui séparent les Parisiens des deux premiers, le RCT et l’ASM, mais surtout la pression mise par le Racing et Toulouse (à respectivement 4 et 6 points) ne tolèrent aucun relâchement. "Mathématiquement, on n’est pas sûrs d’être qualifiés. La saison dernière, à quatre journées de la fin, on est tombés, donc on ne veut pas commettre les mêmes erreurs", s’est souvenu Jérémy Sinzelle. Leçon retenue ?
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