Le Racing-Métro fait souffrir le Stade Toulousain
Dans ce match très accroché où l'on a beaucoup cherché à provoquer les fautes adverses, le Racing a eu les armes pour bonifier la domination de ses avants, alors que le Stade Toulousain n'a réagi que par intermittence, visiblement en proie au doute et la tête à l'envers.
Une nouvelle fois rentrés bredouille d'un déplacement, ils se retrouvent relégués à sept longueurs des Franciliens, qui enchaînent eux par un deuxième succès d'affilée à domicile, après celui assorti du bonus offensif décroché contre Lyon (28-11). Déjà vainqueurs de Toulon au stade Yves-du-Manoir (17-10), ils réalisent un très bon début de Championnat, contrairement à la saison dernière, qu'ils avaient justement lancée par un succès contre les Toulousains fin janvier (25-5), avant de les battre chez eux en barrage en mai (21-16).
Les Ciel et Blanc avaient donc annoncé craindre la réception de Toulousains revanchards, touchés dans leur orgueil et jamais aussi bons que dos au mur. La première période, cadenassée, dominée par le combat devant et hachée par de nombreuses fautes de main, leur a donné raison, même si les Racingmen l'ont achevée en tête (15-9), grâce à la botte de Maxime Machenaud, qui a passé cinq pénalités (2, 10, 19, 33, 40), Toby Flood lui répondant (3, 13, 24).
Dimitri Szarzewski blessé au genou gauche
Le début de seconde période aussi, qui a vu Toulouse prendre les devants grâce au premier essai de la saison de Vincent Clerc, en bout de ligne à la suite d'une longue séquence de conservation dans les 22 mètres franciliens (46). Mais le Racing, supérieur en mêlée fermée, a ensuite passé la vitesse supérieure, concassant les Toulousains devant. Une domination récompensée par deux essais: le premier a été inscrit par Henry Chavancy, de retour de blessure, à la suite d'un pilonnage des avants franciliens (53), avant que Virgile Lacombe ne conclut un superbe groupé pénétrant sur près de 20 mètres après une touche (60).
Seul point noir pour le Racing, la blessure au genou gauche (56) du talonneur du XV de France Dimitri Szarzewski, à la veille de l'annonce par le manageur des Bleus Philippe Saint-André du groupe appelé à préparer les tests de novembre. "Il a eu une petite torsion. Il a eu peur sur le coup, puis il a voulu rester sur le terrain mais par précaution on a préféré le remplacer. Il passera des examens mais a priori ce n'est pas très grave", a déclaré l'entraîneur des arrières du Racing, Laurent Labit.
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