Le Racing dans la citadelle castraise
Castres peut-il tomber à domicile ? Depuis le début de la saison, Grenoble, Bayonne, Biarritz, Clermont, Northampton, Perpignan et Glasgow se sont cassés les dents dans le stade Pierre-Antoine. Pas une seule formation n'est parvenue à ressortir la tête haute du terrain, même si certaines sont passées tout près de l'exploit. Le Racing-Métro va, à son tour, jouer sa carte. Les deux victoires acquises loin de leurs bases en six rencontres de championnat et surtout leur jeu peu flamboyant n'incitent pas à l'optimisme. D'autant que l'enchaînement des matches a conduit Gonzalo Quesada et son staff à mettre en vacances certains stakhanovistes (Szarzewski, Hernandez, Barkley, van der Merwe). Certes, le retour de Wizniewski et les deux victoires sur Edimbourg en H Cup ont redonné de l'élan à un collectif marqué par l'échec à domicile contre Mont-de-Marsan début novembre. Mais les Parisiens ont-ils les moyens de mettre un terme à une série de 7 victoires consécutives des Castrais ?
Laurent Travers et Laurent Labit, les entraîneurs castrais, espère bien que la série ne prendra pas fin. Mais cela signifiera aussi qu'ils éloignent un peu plus leur future équipe des places européennes. Mais bien décidés à mener une dernière fois leur équipe tarnaise en Europe, comme ils l'ont fait chaque année depuis leur arrivée aux commandes en 2009, les deux entraîneurs n'ont pas envie de revivre une défaite contre les Ciel et Blanc, comme en octobre 2011 à domicile (23-19).
Faugeron, première sur le banc du BO
Dans les autres rencontres de la journée, Didier Faugeron sera pour la première fois sur le banc de Biarritz lors du déplacement à Paris pour défier l'autre club de la Capitale, le Stade Français, qu'il avait dirigé durant deux saisons entre septembre 2009 et 2011. Les deux équipes visent le même objectif, à savoir l'Europe, que les Parisiens n'ont plus fréquenté depuis 2005, et que les Biarrots ont retrouvé cette année via leur succès en Challenge européen. Ce duel à Charléty peut être lourd de conséquences, surtout pour le Stade en cas de défaite.
L'enjeu est le même entre l'USAP et Montpellier. Là aussi, le transfert annoncé de Nicolas Mas de Peprignan à Montpellier l'an prochain peut en faire un match particulier pour le pilier international. Mais vierge de défaite à Aimé-Giral depuis leur revers initial contre Toulon, l'équipe de Marc Delpoux n'a pas l'intention d'offrir aux hommes de Fabien Galthié leur 3e victoire à l'extérieur de la saison.
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