Le Racing à l'usure
Dans le sillage de leur pack puissant et d'une mêlée dominatrice, les Franciliens ont pu imposer leur jeu dans le camp auvergnat. Ils ont capitalisé par Jonathan Wisniewski mais, face à la deuxième meilleure défense du Top 14, n'ont jamais réussi à creuser l'écart malgré des mouvements dynamiques et des ballons de récupération crânement joués.
Les Clermontois pourront regretter longtemps leur manque d'application et leur fébrilité de première période. Car si les Racingmen dominaient les débats, et portaient davantage le ballon dans le jeu au près, les Auvergnats exploitaient leurs munitions de récupération en tentant de faire donner leurs trois quarts. Mais leurs actions avortaient sur d'innombrables fautes de main. Trop fébriles dans les réceptions, battus dans les duels, les Clermontois devaient se résoudre à laisser la machine parisienne prendre le meilleur dans la possession et profiter des erreurs pour prendre l'avantage à la pause sur deux pénalités de Wisniewski face à une seule de Brock James.
En deuxième période, les Clermontois renversaient la tendance et gagnaient davantage de ballons, continuant à ouvrir sur les extérieurs, mais encore une fois, ils manquaient de soutien et de relais, et laissaient tomber des ballons (14 en-avant dans le match contre 7 pour le Racing). Alors que la domination du Racing restait stérile, les Jaunards restaient dans le coup mais commettaient trop d'erreurs. Il laissait même des points en route lorsque Brock James rataient deux pénalités capitales quand Wisniewski ne ratait pas, lui, ses deux occasions (67, 79).
Le Racing s'appuyait sur en travail de sape énorme pour user la volonté clermontoise et garder son avantage dans un énorme combat où les contests ont été très disputés. Cette victoire à l'ancienne, bien que difficile, redonne de la confiance à un Racing-Métro qui se replace dans la course, alors que les Clermontois doivent se contenter d'un petit point de bonus défensif.
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