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Le choc des Stades avec les barrages en jeu

Le premier match de la 23e journée du Top 14 offre un séduisant et percutant duel entre le Stade Français et le Stade Toulousain, ce soir à Jean-Bouin. Les deux équipes, séparées par quatre points au classement, visent toutes deux les barrages et donc la qualification pour la Coupe d'Europe, voire une qualification directe pour les demi-finales. A trois journées de la fin de la saison régulière, cet affrontement peut changer l'avenir de ces deux institutions.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
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Voir ces deux mastodontes de la dernière décennie batailler en haut  ensemble commence à redevenir une habitude. C'était ainsi déjà le cas la saison  dernière, mais le nul concédé fin mars au Stade de France (27-27) par les  Parisiens avait été le prélude à une médiocre fin de saison, terminée au pied  d'une phase finale à laquelle ils n'ont plus accédé depuis 2009. Ce choc tombe cette fois un mois plus tard que la saison dernière, avec  seulement trois journées à disputer derrière. Il est donc encore plus crucial  pour la qualification: aucune des deux équipes n'y dirait adieu en cas de  défaite, mais une victoire et celle-ci serait quasiment dans la poche pour le  vainqueur.

Le Stade Toulousain (5e), revenu d'un début de saison chaotique, pourrait  même songer très fort à un barrage à domicile et ainsi essayer de "laver l'affront de l'an dernier" (défaite 16-21 à la maison contre le Racing),  d'après son deuxième ligne Grégory Lamboley. Le Stade Français (3e) pourrait, lui, sérieusement lorgner une place de demi-finaliste, ce qu'il se refuse pourtant à annoncer, trop averti de  l'expérience de l'an dernier qui est "encore un peu dans les têtes", selon le  pilier droit Rabah Slimani. "On ne va pas dire qu'on va finir premier, second... ce serait trop se  projeter. Mais finir dans les six serait déjà un exploit", avance ainsi Julien  Tomas. Le demi de mêlée qualifierait même également "d'exploit" une éventuelle  victoire à domicile devant Toulouse, pourtant quatre points derrière !

Pour chacun un exploit

Certes, Toulouse est cette "grosse équipe qui s'est retrouvée et connaît  les matches à enjeu", certes, elle reste sur trois victoires dont une contre  Toulon à Marseille (34-24), mais quand même... "On a beaucoup travaillé pour se donner la chance de se retrouver dans  cette position à quatre journées de la fin. Parler d'exploit, c'est se rajouter  énormément de pression, ça ne me paraît pas en accord avec ce qu'on essaie de  faire", reprend d'ailleurs le manager parisien Gonzalo Quesada. Alors, exploit ou pas exploit ? Le terme est en tout cas repris par  l'entraîneur des avants toulousains, William Servat: "Aller gagner au Stade  Français relève de l'exploit, mais de fait il est quand même un peu plus facile  de préparer ce match car on a un peu moins de pression du résultat." Le troisième ligne Yannick Nyanga abonde: "On y va sans pression quand on  voit que Clermont (battu 40-26 le 28 mars) n'a pas existé là bas."

Le jeu d'intox a parfaitement fonctionné de part et d'autre. Désormais, place au terrain.

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