Jacky Lorenzetti digère mal l'élimination du Racing 92
" Il y aura des changements." C'est dit au détour d'une phrase, mais Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92, n'est pas homme à ne pas tenir parole. Après avoir vu son équipe être éliminée en barrage des play-offs à domicile contre La Rochelle (19-13), comme il lavait déjà vu dévisser toujours à domicile contre Toulouse en quarts de finale de la Coupe d'Europe malgré un supériorité numérique, il va certainement trancher.
C'est d'abord une obligation, puisque Laurent Labit, co-entraîneur de l'équipe depuis six ans, a mis le cap vers le XV de France. Une séparation avec son complice de toujours Laurent Travers, qui a eu des répercussions sur le match contre les Rochelais, selon Lorenzetti: "Je ne suis pas leur témoin de mariage mais je suis leur chandelle", dit-il dans en l'absence du néo-retraité Dimitri Szarzewski: "Max (Machenaud), à qui je ne fais aucun reproche, serait peut-être plus à l'aise si on le débarrassait de cette responsabilité."
Lui qui a fait des recrutements médiatiques l'une de ses marques de fabrique semble même remettre en cause cette politique: "Ce n'est pas cette défaite en barrages qui est déplorable. Le mal est plus profond. Au rugby, il vaut mieux 23 bons joueurs qui jouent ensemble que 23 stars qui jouent chacun de leur côté." L'été devrait être chaud du côté du Racing.
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