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Elissalde veut des "joueurs revanchards"

Jean-Baptiste Elissalde, l'entraîneur des arrières du Stade Toulousain qui reçoit vendredi les Italiens de Zebre (poule 3) en Coupe d'Europe, a demandé aux joueurs d'être "revanchards" au coup d'envoi d'une compétition remportée quatre fois, mais quittée dès la phase de poules l'an passé.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Face au petit Poucet de la poule que vous recevez, avez-vous fait du  bonus offensif, obtenu lors de vos cinq matches à domicile en Top 14, un  objectif indispensable ?
Jean-Baptiste Elissalde
: "Ce serait un gros manque d'humilité. L'objectif est d'entrer du mieux  possible dans cette compétition et le mieux possible serait évidemment de  prendre cinq points, mais il faut se méfier de cette équipe. Avant d'y penser  il faut d'abord gagner. Cette équipe est quand même surprenante, notamment en  conquête. Elle possède quelques bonnes individualités et il faut faire  attention. Cette équipe s'est quand même imposée à Cardiff et elle aurait sa  place dans le Top 14. Le rugby italien est en pleine effervescence. On sait  très bien qu'on sera favori mais on a déjà perdu dans le passé des matches où  nous avions ce statut".

Le travail du staff a-t-il justement consisté à maintenir les joueurs en  éveil alors que jusqu'à présent, le Stade Toulousain est intraitable à domicile  ?
J-B E
: "Oui. Je n'ai pas arrêté de leur dire qu'on changeait de compétition et  que l'issue du match allait dépendre de leur investissement. S'ils veulent que  cela sourit il faudra être le plus performant possible mais surtout ne pas se  dire que ce match sera facile. Il faudra faire les choses dans l'ordre et  notamment prendre d'abord les points au pied pour les décrocher et ensuite  espérer qu'ils se découvrent un peu et profiter des espaces. Il faudra  continuer à jouer même si cela se passe bien, car le classement peut aussi se  jouer au nombre d'essais. Nous sommes actuellement sur une bonne dynamique chez  nous mais il ne faut pas s'endormir".

Le Stade Toulousain a une histoire particulière avec la Coupe d'Europe.  Est-ce toujours une compétition à part pour le groupe ?
J-B E
: Depuis 12 ans que je suis à Toulouse cette compétition a toujours eu une  place importante. Elle nous a souri à plusieurs reprises (4, record du nombre  de titres, ndlr). Notre parcours a été trop faible la saison dernière pour  espérer prolonger cette belle histoire et j'espère que les joueurs seront  revanchards pour cette édition".

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