Clermont-Castres, rechute ou remontée
"C'est une équipe très accrocheuse, qui a toujours posé beaucoup de problèmes à l'ASM". Alexandre Lapandry, l'un des anciens de Clermont, sait que la réception des Castrais ne sera pas une sinécure. Même si les Auvergnats n'ont plus perdu contre cette formation à domicile depuis mai 2014, et qu'ils restent sur deux victoires de suite, ils doivent réagir après avoir perdu sur le fil un succès de prestige à Mayol contre le RCT. "C’est frustrant car avec un peu plus de constance nous aurions pu envisager ramener un peu plus que le point de bonus défensif", estime Ludovic Radosavljevic, le demi de mêlée.
De cette frustration, et surtout de la confiance accumulée lors d'un début de saison tonitruant loin de Marcel-Michelin (2 nuls et une victoire en 3 déplacements, puis deux claques infligées aux Racingmen et aux Bordelais avec 87 points inscrits et 11 essais), les hommes de Franck Azéma veulent redonner à leur citadelle son statut d'imprenable. La saison passée, le Racing 92 et le RCT s'étaient imposés ici, l'UBBB était venue mettre fin aux espoirs européens en s'imposant (37-28), juste avant que Montpellier (28-17 en février) ne fasse de même en Top 14. Pour une équipe auteur du record d'invincibilité à domicile entre novembre 2009 et mai 2014 (soit 77 matches), cela fait beaucoup.
Mais la Coupe d'Europe approche (14 octobre), et chacun a donc dans la tête de ménager ses efforts en vue de cette échéance importante pour les deux clubs. La différence, c'est que les Castrais ne sont jamais sortis de ces poules. Mais Christophe Urios a de l'ambition. Hormis l'accroc à domicile contre les Rochelais (26-18) et la victoire échappée au Stade Français (29-25), les Castrais avaient réalisé un excellent début de saison. Leur succès sur le champion de France la semaine dernière appelle une confirmation aujourd'hui. A trois points des Jaunards, les coéquipiers de l'ancien Clermontois, Loïc Jacquet, peuvent faire la grosse opération en réalisant un exploit.
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