Castrogiovanni "pénalise le club et ses coéquipiers"
"Il pénalise le club et ses coéquipiers. Quelque part, il a pénalisé aussi le staff", a souligné l'entraîneur des avants du Racing 92, deux jours après la mise à pied de l'exubérant pilier. Le club francilien, actuellement 4e du championnat de France, est engagé sur deux tableaux, entre la finale de Coupe d'Europe à Lyon (14 mai) et la dernière ligne droite du Top 14, pour laquelle "Castro" figurait dans les rotations d'effectif. "Son attitude a été trop grave pour accepter ce genre de comportement", a poursuivi Travers. "Il a dérogé à certaines règles établies et quand on parle de règles, on parle aussi de rigueur et de respect."
Castrogiovanni avait été pris la main dans le sac après la publication par l'attaquant du Paris SG Zlatan Ibrahimovic d'une photographie de lui en compagnie de l'Italien, à Las Vegas, le week-end dernier. Le pilier, qui était convié à voyager avec l'ensemble du groupe à Nottingham pour la demi-finale de Coupe d'Europe face à Leicester, avait prétexté un problème familial pour faire faux bond à ses coéquipiers et visiblement faire la fête dans le désert américain.
Castrogiovanni n'était pas retenu pour la rencontre, dans le sillage d'une saison quasi-blanche. L'Italien âgé de 34 ans (119 sél) était arrivé à l'été dernier dans les Hauts-de-Seine, en provenance de Toulon où il avait peu joué également. "Quand on l'a pris, on connaissait très bien sa situation, ses difficultés. On ne va pas dire que l'on n'était pas au courant. C'était un challenge que l'on s'était fixé entre lui et nous", a pointé Travers.
Le technicien a précisé qu'il n'était "à ce jour pas au courant" d'un éventuel message d'excuse du pilier, dont le contrat expire dans deux mois et qui ne devrait vraisemblablement plus porter le maillot Ciel et Blanc.
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