Castres repart du bon pied face à Toulouse
Benjamin Urdapilleta, auteur des 15 points de son équipe, a été le bourreau des Toulousains. Ces derniers, qui pensaient être de nouveau dans une bonne dynamique, sont retombés dans leurs travers en multipliant les fautes, qu'elles soient de mains ou de discipline. Privés de Dusautoir, Picamoles ou Albacete, les hommes de Mola semblent manquer de leaders sur le pré et les Castrais ont su, avec un rugby restrictif, en profiter au cours d'un match fermé et haché (cartons jaunes pour Cros et Caballero). Avec Kockott et Gray de retour, le C.O a toujours fait la course en tête, Bézy répondant à distance à Urdapilleta à chaque fois. Jusqu'à la dernière demi-heure, où les Castrais, plus réalistes, ont sur forcer la décision grâce à la précision de la botte de l'Argentin. Ce dernier s'offrait même le luxe d'un drop à la dernière minute qui privait ses adversaires du point de bonus défensif.
Un point qui pourrait avoir son importance dans quelques journées, au moment de faire les comptes. Les Stadistes pourraient même se retrouver distancés par l'UBB si les Bordelo-Béglais, qui comptent comme eux 53 points, gagnent dans la soirée contre le Racing 92. Les Rouge et Noir sont donc de nouveau sous pression alors que les deux prochaines journées sont périlleuses avec la réception du Racing et un déplacement à Toulon.
Déclarations :
Ugo Mola (entraîneur de Toulouse): "On est malheureusement pas récompensés sur les moments clés du match. Sur les bras de fer, on est pas assez costauds, pas assez tueurs. C'était une purge ce match franchement. S'il y a quelqu'un qui s'est régalé à part les gens qui on pris quatre points et laissé Toulouse avec zéro, honnêtement, on a rien vu, on a vu un pauvre Toulouse dans sa capacité à pas enclencher la vitesse nécessaire pour mettre Castres sur le reculoir. On a pas mis les ingrédients à la hauteur de nos ambitions et pour gagner à l'extérieur, c'est trop insuffisant. Ou on est ultra dominant, ou les matchs nous échappent. Il en manquait pour venir gagner à Castres, c'est un constat d'échec."
Christophe Urios (entraîneur de Castres): "On savait qu'aujourd'hui, c'était un passage obligé car on pouvait pas avoir Toulouse à douze points. Aujourd'hui, il fallait rester en vie, on avait un maximum de pression sur les épaules suite à la défaite de Brive. C'était pas un grand match de rugby, les puristes ont dû s'ennuyer mais aujourd'hui, l'essentiel c'est les quatre points et en plus la cerise sur le gâteau c'est le 4-0, ça s'appelle le panache argentin".
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