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Castres fait le forcing contre le Racing

Le Castres Olympique s'est montré très solide pour faire chuter les champions de France en titre, toujours en difficulté à l'extérieur, lors de la 6e journée du Top 14 (31-23). Le C.O profite de ce succès pour dépasser les Franciliens au classement et s'installer à la 5e place du classement.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Rory Kockott s'échappe sous les yeux de Dan Carter  (REMY GABALDA / AFP PHOTO)

Il aura fallu attendre 16 minutes pour comprendre que la réputation n'était pas injustifiée. 16 minutes pour se mettre en jambes et puis soudain la magie. D'une passe à une main après contact qui envoie Ben Arous à l'essai, Leone Nakarawa venait de réaliser ce pour quoi les dirigeants du Racing l'avaient engagé. A savoir créer des décalages, de l'inattendu, bref du "fidjien". Dans la foulée auguste du nouveau deuxième ligne, c'était tout les Racingmen qui se mettaient à l'unisson et déboulaient sur les lignes arrières castraires (0-7 puis 3-10 à la 24e). Mais le C.O n'est pas équipe à tendre l'autre joue. A l'usure, en force, les Castrais refaisaient surface, grâce notamment à la puissance de leurs avants et à la précision d'Urdapilleta à la botte (13-13 à la pause).

Les Castrais retrouvent de la voix

La seconde période confirmait rapidement la dégradation du jeu des Ciel et Blanc. Sans Dan Carter, sorti à la mi-temps, les champions de France perdaient pied face à un adversaire dont la principale force est de jouer tous les coups à fond. Après une succession de percées plein champs pour consommer les défenseurs du Racing, la voie se dégageait aux extérieurs et Palis aplatissait en bout de ligne (23-16, 51e). Les Franciliens, assommés, n'y étaient déjà plus. Multipliant les imprécisions en attaque et les fautes d'indiscipline en phase défensive, ils confirmaient, bien malgré eux, leurs difficultés à l'extérieur.

C'était le moment choisi par Nakarawa pour ressortir de sa boîte. Le Fidjien n'est pas qu'un magicien ballon en main, il peut aussi la jouer filou. Malin, il récupérait un ballon à la limite du coeur d'un ruck et s'enfuyait marquer entre les perches devant une défense castraise qui le croyait fautif (26-23, 70e). Pas tout à fait juste au vu de la domination tarnaise au cours de ces 40 dernières minutes. Les dieux du Rugby en avaient bien conscience et permettaient à Urdapilleta, au terme d'un percée au ras, de redonner un peu de largesse à la victoire des locaux (31-23, 76e).

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