Bayonne veut faire à nouveau peur
"L'année dernière, on avait l'état d'esprit comme un cachet d'aspirine, un peu euphorique." L'aspirine, c'est bien pour les maux de tête mais ça ne fait pas avancer. S'il n'est pas question de verser dans la potion magique non plus, Alain Afflelou pense que la bonne formule vient d'un staff à haute valeur morale. "Je suis très confiant, très rassuré par la présence de gens de grand talent qui ont des valeurs morales et humaines de grande qualité. Je suis rassuré par l'encadrement, par les premières semaines de travail. J'aimerais que l'on fasse la saison que l'on avait imaginée l'année dernière." Programmé pour une 6e place, l'Aviron s'était finalement classé 12e, ne sauvant sa peau qu'en toute fin d'exercice avec trois entraîneurs différents à la barre. "On avait tellement imaginé qu'on allait à la catastrophe que quand on a battu Agen ici, que Bordeaux a gagné à Brive, je pense qu'on aurait difficilement pu être plus heureux, hormis si on avait gagné le Bouclier de Brennus, raconte Afflelou. Quelque part on a vécu un grand stress qui s'est terminé par une grande joie. Je regrette d'en être arrivé là mais on a pris plus d'émotions que si on avait été 8e tout au long de la saison."
Moins de stress
Ce stress quasi permanent, Afflelou voudrait bien l'éviter cette saison. "J'ai demandé à Christian (Lanta, manageur) de faire en sorte que l'on soit un peu moins stressé en allant au stade et qu'après les matches, on ne soit pas obligé de regarder les calendriers pour savoir qui doit battre qui la fois d'après pour être sauvé". La peur fait rarement avancer mais elle a eu le don de réveiller les Basques. Les problèmes, les pépins et les blessures, on sait gérer désormais. Les matches amicaux ont révélé un potentiel intéressant qu'il faudra confirmer dès la reprise face aux ténors (Bayonne recevra Clermont et le Stade Français lors des deux premières journées). Le mieux serait de renvoyer la peur dans le camp d'en face. "Qu'on ne dise pas +on va à Bayonne, c'est sympa, on va prendre trois points, peut-être le bonus offensif+. Il faudrait que les gens aient un peu peur de venir chez nous et qu'ils nous craignent quand on va chez eux", indique Afflelou. Ca voudra dire que l'on compte."
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