Top 14 : Un parfum de demi-finale entre Perpignan et Toulouse

Les Toulousains, qui laisseront quelques-uns de leurs internationaux au repos, sont attendus de pied ferme pour une rencontre qui, pour la première fois de la saison, se jouera à guichets fermés à Aimé-Giral. "De toutes façons à Toulouse, un international cache toujours un autre international et on est certain que cette-fois-ci, ils ne se déplaceront pas avec une équipe Espoirs comme l'année dernière", note Bernard Goutta, en charge des avants perpignanais (le 4 juin 2008, Toulouse avait été étrillé 50 points à 6).

Depuis qu'il est privé de sa recrue vedette, le Néo-Zélandais Dan Carter, blessé jusqu'à la fin de la saison, Perpignan a cédé à Bayonne (13-19) avant de reprendre des couleurs samedi contre Montpellier (50-13). L'USAP veut confirmer.
_ Mais, estime Jacques Brunel, l'entraîneur catalan, "ça va être un match très dur. Il va falloir mettre beaucoup d'agressivité et être fort mentalement. Notre match de référence, c'est le déplacement à Paris (13-13). On doit rester sur ces bases-là en étant concentrés et minutieux".

Toulouse, qui a toujours deux fers au feu, a repris la tête du Top 14 après sa victoire face à Clermont et a souffert face à Montauban (9-6). "Nous sommes leaders pour le moment mais nous sommes dans l'obligation de gérer la compétition européenne et le championnat de France et jouer sur la santé des joueurs", note le manager général stadiste. "Nous allons faire reposer Jauzion, Médard, Heymans et Dusautoir et notre déplacement à Perpignan devient à risques", ajoute-t-il. "Toulouse va chez les Catalans avec une équipe moins performante mais se déplacera sans pression", avoue de son côté le demi de mêlée rouge et noir Frédéric Michalak.