Témoignage Rugbymen français accusés de viol en Argentine : "Nous avons de nouvelles preuves capitales", assure leur avocat Rafael Cuneo Libarona

Hugo Auradou et Oscar Jegou ont pu passer quelques minutes lundi avec leurs proches arrivés sur place ce week-end.
Article rédigé par franceinfo - Caroline Vicq
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
A gauche, David Auradou, le père de Hugo Auradou, sort du Palais de justice de Mendoza, dans l'ouest de l'Argentine, le 15 juillet 2024. (MARCELO AGUILAR / AFP)

Les parents de Hugo Auradou ainsi que la tante et le manager d'Oscar Jegou ont pu se rendre lundi 15 juillet au Palais de justice de Mendoza avec des avocats argentins, qui ont voulu se monter rassurants sur la suite de l'affaire. Les deux jeunes joueurs du XV de France sont mis en examen et accusés de viol. Visiblement émues et préoccupées, les familles des joueurs ont quitté le Palais de justice de Mendoza sous les flashs des appareils photos. "Ça a été une rencontre très émouvante entre les garçons, les parents, la tante, relate Rafael Cuneo Libarona, l'avocat des joueurs. C'est très important parce que ça leur redonne des forces."

La priorité de la défense est l'obtention d'une assignation à résidence. Avec l'aide du consulat de France, les familles ont déjà trouvé une maison à louer dans le centre de Mendoza. Les expertises psychologiques des joueurs et de leur garant, ainsi qu'une analyse de faisabilité technique du logement, restent encore à réaliser.

De nouvelles preuves "capitales" et "consistantes"

Du côté de l'enquête, les avocats sont confiants. "Nous avons de nouvelles preuves capitales et consistantes. Des vidéos très intéressantes sont apparues. Des enregistrements, des déplacements, des visages, confie l'avocat Rafael Cuneo Libarona. Ces preuves proviennent des caméras de l'hôtel, de l'ascenseur, des couloirs, et elles sont totalement suffisantes pour prouver leur innocence."

L'accusation et la défense semblent avancer à grand pas, mais leurs versions des faits restent diamétralement opposées. "Ma preuve fondamentale, c’est le corps de la victime, car il parle de lui-même. C'est de là que surgissent la crédibilité et la réalité des faits. Dans cette affaire, il y a eu une violence démesurée", dénonce Natacha Romano, l'avocate de la victime. 

Le parquet assure, de son côté, qu'une procédure a rarement été aussi rapide et efficace. 

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