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Le Stade Toulousain favori à Edimbourg

Le Stade Toulousain, bien qu'habitué des phases finales de Coupe d'Europe, aborde avec la plus grande méfiance son quart de finale samedi (16h, France 2) à Edimbourg, une équipe surprenante en phase de poule et aux capacités inconnues à ce niveau. Pour les Toulousains, le rendez-vous de la phase finale de la Coupe d'Europe est presque une routine. En 17 éditions, ils ne l'ont raté que trois fois (en 2001, 2002, 2007).
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Luke Burgess (Toulouse) résiste au placage de Michael Swift (Connacht) (PASCAL PAVANI / AFP)

Chaque saison, cette première échéance marque le début de la dernière ligne droite. Cette année, les quadruples champions d'Europe (1996, 2003, 2005, 2010) débuteront en Ecosse, au coeur d'un véritable événement à Murrayfield où une foule inhabituelle de plus de 30.000 spectateurs est attendue. Après sept ans d'absence, le rugby écossais retrouve le Top 8 continental. Et avec Edimbourg, difficile de savoir à quoi s'attendre.

Sur le papier, le bilan est largement favorable aux Toulousains, vainqueurs de dix de leurs onze confrontations face à Edimbourg et beaucoup plus expérimentés, avec leurs 13 phases finales. Les Ecossais ont atteint une fois les quarts, en 2004, et perdu face à... Toulouse (36-10). Mais l'équipe de 2012 est tout autre. Elle a terminé en tête de sa poule devant les Cardiff Blues, les London Irish et le Racing-Métro, avec cinq victoires en six matches, dont une épique face aux Franciliens (48-47), qui lui ont donné le privilège de recevoir. Les Toulousains ont, eux, essuyé deux défaites (à Gloucester et contre les Harlequins).

Les Ecossais motivés comme jamais

Avec plusieurs membres de la "nouvelle vague" du XV du Chardon, comme les troisième ligne David Denton et Ross Rennie, l'ouvreur Greig Laidlaw et l'ailier Lee Jones, elle perpétue la tradition d'un jeu écossais dynamique qui, contrairement à l'équipe nationale, fait souvent "exploser" son adversaire. "Si nous jouons avec tout notre potentiel, nous pouvons les battre. Cela va être un énorme défi contre un formidable adversaire. C'est une occasion unique, une de celles où tout le monde sera fier d'être Ecossais", souligne l'entraîneur Michael Bradley. "Je crains l'enthousiasme qui les anime et leurs qualités techniques, confirme le manager toulousain Guy Novès. Dans notre Top 14, on n'est pas habitué à tenir des cadences de jeu trop importantes. Il faudra montrer nos capacités à rester patient, à ne pas faire des fautes trop rapides".

"On va essayer de les priver de ballons car on ne pourra pas défendre toute la partie contre une équipe qui produit autant de jeu", ajoute Yannick Jauzion, qui sera aligné à l'arrière.
Dans l'incertitude après deux défaites en trois matches à Clermont (35-5) et Bordeaux-Bègles (18-17) en l'absence de leurs internationaux, les Toulousains se sont quelque peu rassurés en dominant samedi dernier le Stade Français (22-18) au Stade de France. "Mais on sait qu'on change de compétition, de calibre", prévient Clément Poitrenaud, qui débutera sur le banc. Pour ce premier grand rendez-vous de la saison, l'armada toulousaine --exception faite de quelques blessés (Clerc, Médard, Millo-Chluski...)-- sera presque au complet. Avec le poids de son expérience pour dompter la fougue écossaise.

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