Tournoi des Six Nations : pourquoi la France devra se méfier de l'Écosse
Parce que l'Écosse peut signer son meilleur résultat dans le Tournoi depuis 2000
Le XV du Chardon fut le dernier vainqueur du Tournoi des Cinq Nations en 1999. Depuis le passage, l'année suivante, à six équipes, il n'a jamais fait mieux qu'une troisième place. Un succès contre les Bleus (à suivre en direct vendredi 26 mars à 21h sur France 2) lui offrirait une deuxième place finale au classement. Après des années à lutter pour éviter la cuillère de bois, les Marine et Blanc ne peuvent pas snober cette opportunité.
Parce que l'Écosse ne cesse de progresser
Les cadres ont beau être les mêmes, le décor change. Gray, Hogg, Russell... Des noms qu'on connaît par cœur mais qui sont toujours là, plus menaçants que jamais. Les jambes ont beau tourner moins vite qu'il y a quelques années, le ballon, lui, fuse comme rarement. Le mérite en revient évidemment à Gregor Townsend, le sélectionneur ayant réussi à insuffler le vent de la révolte au sein du XV du Chardon. La victoire en Angleterre pour l'ouverture du Tournoi, la première à Twickenham depuis 1983, traduit bien cette rébellion.
Parce que l'Écosse a mal vécu le report de ce match
Même si, pour des raisons mercantiles de droits TV, la Fédération écossaise de rugby ne pouvait pas refuser le report de ce match après les nombreux cas positifs à la Covid ayant touché les Bleus, il n'en demeure pas moins qu'un sentiment de rancoeur perdure. La presse britannique, dans son ensemble, aurait souhaité que la France perde ce match sur tapis vert (28-0). Il n'en a rien été mais les Écossais sont assez revanchards pour faire payer la note aux Tricolores.
Parce que l'Écosse présente un profil "joueur" qui peut perturber les Français
Les partenaires de Stuart Hogg sont joueurs, personne ne le découvrira vendredi prochain. À priori c'est plutôt une aubaine pour le XV de France qui espère avoir des espaces pour inscrire au moins quatre essais et un maximum de points. Le problème, c'est que les Bleus ont récemment peiné contre des équipes qui ont mis du rythme face à eux. Ils ont cassé contre l'Angleterre, ils sont passés ric rac contre le pays de Galles.
À trop vouloir "envoyer du jeu", les hommes de Fabien Galthié confondent encore parfois vitesse et précipitation. Il suffirait que la France piétine pour que son adversaire redouble d'intensité en défense. On dit l'Écossais avare mais il ne l'est certainement pas de ses efforts.
Voir sur Twitter
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.