6 Nations - Le XV de France féminin s'attaque à la citadelle anglaise
"Il faudra être plus fort sur nos bases, agressif, monter plus fort (en défense) car elles ont des gabarits vraiment solides, toniques. C'est du costaud. En attaque, il faudra chercher peut-être à jouer un plus sur les extérieurs que ce qu'on a fait face au pays de Galles." Lenaïg Corson, la 2e ligne de l'équipe de France, sait le défi qui l'attend à Doncaster. Jouer les Anglaises, c'est relever l'un des plus gros défis du rugby mondial féminin. L'année passée, les Françaises s'étaient imposées (18-17) à Grenoble, à la dernière seconde. Mais ces mêmes Anglaises avaient remporté la demi-finale de la dernière Coupe du monde face aux Bleues (20-3). "Chez elles, on sait que ça va être compliqué, mais c'est un beau challenge", assure Lenaïg Corson. "J'ai eu la chance de jouer le Grand Chelem l'an dernier, ça motive pour réitérer la même chose cette année." La dernière fois qu'elles ont gagné en Angleterre, c'était lors du Tournoi 2015.
En Angleterre, les joueuses sont professionnelles depuis le 1er janvier. En France, elles sont semi-professionnelles, partageant leur temps avec l'équipe de France et leur formation (ou un employeur). "L'arrivée des contrats pros à XV est un plus", estime Corson. "Les filles ont plus de temps pour la récupération, elles peuvent continuer à exercer un travail. Safi (N'Diaye, sa partenaire en deuxième ligne) a du temps le lundi pour les soins, la balnéo, le kiné, la cryo, bien récupérer et ne pas être comme un zombie au travail le lundi matin."
Victorieuse de 14 Tournois, l'Angleterre veut reprendre sa couronne.
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