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Six Nations : profonds changements dans le XV de France après la déroute en Italie

Le coup de balai attendu au lendemain des déclarations fracassantes qui ont suivi la déroute française face à l’Italie samedi, n’a pas eu lieu. Les changements sont cependant profonds pour le match de clôture du Tournoi des Six Nations, samedi au Stade de France face au Pays de Galles. Chabal, Jauzion, Marconnet, Thion, Poitrenaud et Rougerie sont remplacés.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 08:57

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Si l’on excepte l’éviction de Sébastien Chabal, star internationale du XV tricolore, et de Yannick Jauzion, considéré il y a encore peu de temps comme le patron des lignes arrières, le coup de balai est finalement limité. Il n’a en tout cas pas l’ampleur que laissaient présager une journée de crise samedi et les déclarations fracassantes de l’encadrement tricolore samedi.

Jérôme Thion et Clément Poitrenaud n’étaient que remplaçants samedi à Rome.
Sylvain Marconnet n’avait été titularisé que parce que Thomas Domingo n’était pas au mieux physiquement.
Enfin, la sortie d’Aurélien Rougerie est justifiée par sa comparution, mercredi, devant la commission de discipline de la Ligue. Il risque une suspension immédiate, or les entraîneurs du XV de France souhaitent travailler tout au long de la semaine avec les 23 joueurs.

XV tricolore sous pression

Les six hommes sont remplacés par Jérôme Schuster (25 ans, 2 sélections), Pascal Papé (Stade Français, 25 sélections), Alexandre Lapandry (21 ans, 5 sélections), Fabrice Estebanez (29 ans, 3 sélections), David Marty (28 ans, 32 sélections) et Alexis Palisson (23 ans, 13 sélections).

Le XV de France est en pleine crise après avoir subi samedi la première défaite de son histoire contre l’Italie dans le cadre du Tournoi. C'est aussi la cinquième défaite en neuf rencontres depuis le Grand Chelem réalisé en 2010.
Pour leur match de clôture, les Français affrontent samedi au Stade de France le Pays de Galles.
Mais à six mois du Mondial-2011 en Nouvelle-Zélande, les Tricolores sont maintenant sous pression.

Gilles Halais, avec agences