Rugbymen accusés de violences sexuelles : l’avocate de la plaignante prend la parole et décrit une scène d’une rare violence
Que s’est-il passé dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juillet, dans l’hôtel de Mendoza, en Argentine ? Pour la première fois, l’avocate de la plaignante, Me Natacha Romano, a décidé de s’exprimer. Elle décrit une scène d’une rare violence. "Ils l’attrapent immédiatement, la jettent sur le lit, commencent à la déshabiller et se mettent à la frapper sauvagement d’un coup de poing, dont l’hématome est encore visible sur son visage", raconte-t-elle.
Entre 8 et 20 ans de réclusion si les faits sont avérés
"Ils l’étouffent au point qu’elle a l’impression de se sentir partir. Une fois qu’elle ne peut plus se défendre, elle n’a plus aucune chance de s’échapper", poursuit l’avocate. Le calvaire aurait selon elle duré plusieurs heures. "Elle présente des traces de morsures, de griffures, des coups sur les seins, sur les jambes, et elle a les côtes marquées dans le dos", détaille Me Natacha Romano.
Les deux joueurs réfutent en bloc les accusations. Selon leur avocat, les rapports sexuels étaient tous consentis. Arrêtés lundi 8 juillet, Hugo Auradou et Oscar Jégou doivent subir des prélèvements ADN ce jeudi 11 juillet à Mendoza. Si les faits sont avérés, ils encourent entre huit et 20 ans de réclusion.
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