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Rugby : le ministère des Sports va enquêter sur les soupçons de favoritisme qui pèsent sur Bernard Laporte

L'enquête concerne les pressions supposément exercées par le président de la Fédération française de rugby.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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  (GIUSEPPE CACACE / AFP)

La réaction du ministère des Sports ne s'est pas fait attendre. Mercredi 30 août, il a annoncé l'ouverture d'une enquête sur "l'affaire Laporte". Pour rappel, il s'agit de pressions supposément exercées par le président de la Fédération française de rugby (FFr), Bernard Laporte, sur la commission d'appel fédérale afin d'amoindrir les sanctions infligées au club de Montpellier.

La ministre des Sports, Laura Flessel, aura donc mis moins de 24 heures à "trancher". Et peu importe la candidature de la France à la Coupe du monde de rugby 2023 (le choix du pays organisateur sera annoncé le 15 novembre), qui sera portée "avec ou sans Bernard Laporte". L'ancienne épéiste devait appeler le patron de la FFR dans la soirée pour l'informer de cette enquête, confiée à l'Inspection jeunesse et sports.

Des démissions en cascade

Et ensuite ? Si l'enquête diligentée devait avérer une faute grave, l'article 40 du code pénal s'appliquerait, avec la saisie d'un procureur par les inspecteurs du ministère, aucune autre arme n'étant à disposition du gouvernement à l'encontre d'un président de fédération. Ce n'est pas encore le cas, mais les nuages s'amoncellent au-dessus de l'ancien sélectionneur du XV de France (2000-2007) et secrétaire d'Etat aux Sports (2007-2009).

Néanmoins, avant l'annonce de l'inspection du ministère des Sports, les démissions se sont ainsi succédé au sein de la commission d'appel fédérale. Six de ses treize membres ont quitté leur poste. Les deux derniers mercred i: le procureur adjoint de la République à Toulouse, Patrice Michel et l'avocat Olivier de Chazeaux.

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