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A l'image de sa mêlée, Grenoble veut relever la tête face à Oyonnax

Samedi (14h45), Grenoble accueille Oyonnax dans un match couperet : le vainqueur jouera en Top 14, tandis que le perdant sera relégué en Pro D2. Une première dans le rugby hexagonal. Mais la forme des deux équipes est au coeur des débats : qui aura su se relever au mieux de sa déconvenue du week-end dernier ? Entre une équipe en quête d'un exploit et un groupe qui veut préserver sa place dans l'Elite, le combat s'annonce rude. Comme celui qui devrait l'être entre les deux mêlées.
Article rédigé par Maxime Gil
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

« Une 2e finale » côté Grenoblois, « une grande opportunité » pour les Oyonnaxiens… Cet « Access Match » sent la poudre. Grenoble a là une nouvelle occasion d’accéder au Top 14 pour la saison prochaine, tandis qu’Oyonnax tremble à l’idée de retrouver la Pro D2. Un match à l’importance capitale qui arrive une semaine après une désillusion pour chacune des équipes : les Isérois n’ont pas fait le poids face à Perpignan (38-13), en finale d’accession, tandis que les Haut-Bugistes se sont lourdement inclinés à Castres (55-3).

La mêlée, secteur clé

Alors, il a fallu se remettre dans le sens de la marche, surtout pour le FCG : « On a digéré ensemble » explique Loïc Godener. Le jour de repos accordé mardi au 3e ligne grenoblois et ses coéquipiers n’était d’ailleurs pas de trop car « je pense que c’est plus mentalement que physiquement que nous avons lâché dimanche dernier » reconnaît Dewald Senekal. Il faut dire que l’après-midi a été longue pour l’entraîneur des avants au vu de la prestation de sa mêlée.

Durant tout le match, Grenoble a été mis au supplice par Perpignan dans ce secteur de jeu. Déterminant sur le résultat final. « On a tous été touché dans notre âme par rapport à cette finale perdue et la manière dont on s’est incliné » poursuit Senekal. Alors, la semaine a été axée sur ces difficultés, sans pour autant tout remettre en cause : « On a procédé à quelques réajustements techniques mais c’est dans les têtes que tout va se jouer. »

Un sursaut d’orgueil des troupes grenobloises est attendu et même craint par Adrien Buonnonato, l’entraîneur d’Oyonnax : « Je ne crois pas que des joueurs qui se sont fait marcher dessus en finale se laissent marcher dessus une deuxième fois. » Alors, les pensionnaires de Charles-Mathon se sont préparés « à quelques chose de très dur et violent. »

Autant de matches joués 

Un combat pour un avenir dans l’Elite qui ne sera pas « une question de fatigue mais de mental » assure Loïc Gardener, 3e ligne du FCG. Car au regard des saisons des deux équipes, c’est la (presque) parfaite égalité : 33 matches déjà joués par Grenoble (saison régulière et phase finale) contre 32 pour Oyonnax (Top 14 et Champions Cup confondus).

L’USO réfute le statut de favori qui lui est donné par sa position hiérarchique. Aura-t-on réussi à évacuer la frustration d'une finale manquée du côté de Grenoble pour retrouver le Top 14, devant son public (16 000 billets vendus) ? Qui sortira vainqueur du duel de buteurs entre David Mélé (FCG) et Ben Botica (USO) ? En cas d'échec, Dewald Senekal l'a déjà annoncé : "Si on ne parvient pas à monter en Top 14, l'objectif de la saison prochaine sera d'être là, sur l'estrade, à soulever le trophée.'"

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