Le ballon ovale avait disparu des JO en 1924. Il revient dans une formule plus populaire : le rugby à 7. Un retour voté par le CIO à Copenhague en 2009, à la quasi-unanimité, 81 voix contre 9. Le "sevens" oppose deux équipes de 7 joueurs, sur la surface d’un terrain de rugby classique et pour deux mi-temps de 7 minutes. Les équipes disputent plusieurs matches dans la journée et tous les spectateurs sont ensemble dans les tribunes. Ça veut dire, plus de matches, plus de rythme et surtout plus de spectacle. Jean-Louis Boujon, Vice-Président de la Fédération Française de Rugby en charge du projet olympique est enthousiaste. Jean-Louis Boujon: "C'est un jeu spectaculaire, sportif et physique, mais extrêmement convivial" écouter Mais à 14 sur un terrain où les joueurs sont 30, lors des matches de Rugby à 15, l’exercice est un peu différent du point de vue énergétique. Le temps de jeu est plus court, ce qui donne un rugby plus dynamique, comme l'explique Clémence Gueucier, demi de mélée de l'équipe de France. Clémence Gueucier: "Par rapport au rugby à XV, c'est la même chose mais tout, un peu plus: Un peu plus de placages, un peu plus de vitesse, un peu plus d'espace, un peu plus de contact" écouter La Fédération française de rugby tenait à qualifier une équipe dans les deux tournois, féminin et masculin. Pour Clémence Gueucier, "Les Enragées", surnom donné par les joueuses étrangères à l’équipe de France, sont parmi les favorites ! Clémence Gueucier: "Je pense qu'on pourra rivaliser avec les meilleures" écouter La France va recevoir deux événements majeurs du Seven series, le circuit du rugby à 7, d’ici les JO : à la mi-mai au stade Jean-Bouin à Paris pour les hommes, et fin mai à Clermont-Ferrand pour les femmes. Ce sera l’occasion pour le public français de se familiariser avec les particularités du jeu à 7, d’ici les JO. Les épreuves commenceront le 6 août, dès le lendemain de la cérémonie d’ouverture.