Deux hommes mis en examen pour l'agression de trois rugbymen de Clermont-Ferrand
Agés de 20 et 21 ans, ils sont mis en examen pour "violence aggravée en réunion avec préméditation et avec armes".
Deux jeunes de 20 et 21 ans ont été mis en examen, mardi 22 juillet au soir, dans le cadre de l'enquête sur la violente agression à la machette de trois rugbymen internationaux de Clermont-Ferrand, le week-end dernier, à Millau (Aveyron). Les deux hommes ont été incarcérés et mis en examen pour "violence aggravée en réunion avec préméditation et avec armes", précise le procureur de la République de Rodez, Yves Delpérié. Ils "ont été reconnus par des témoins et des victimes".
Les deux mis en examen sont connus des services de police : le plus jeune pour des faits d'extorsion avec violence, l'autre pour des affaires de stupéfiants. Ils sont soupçonnés d'avoir participé à la violente agression à coups de machettes, de pelles de chantier et de couteaux, survenue dimanche vers 3h30, à la sortie d'un bar de nuit de Millau (Aveyron). Leurs victimes : le talonneur de l'équipe de France Benjamin Kayser, le deuxième ligne Julien Pierre, et le centre Aurélien Rougerie, capitaine du club clermontois de l'ASM.
Trois personnes relâchées, de nouvelles interpellations à venir
Benjamin Kayser et Aurélien Rougerie ont été blessés au bras, et Julien Pierre plus sérieusement à une hanche. Selon le procureur, les joueurs ont été victimes d'une expédition punitive menée après une altercation verbale à l'extérieur du bar de nuit. Peu avant la fermeture de l'établissement, où étaient réunis les joueurs samedi soir, Aurélien Rougerie a en effet tenté de calmer un homme qui venait "d'insulter violemment une femme de sa connaissance", selon le magistrat.
Selon les témoins de la soirée comme de l'attaque, les agresseurs étaient alcoolisés alors que les joueurs n'étaient pas en état d'ébriété. Outre les trois joueurs, l'agression a fait quatre autres blessés parmi les témoins. Trois autres hommes qui avaient été placés en garde à vue dans la même affaire ont été relâchés sans poursuites, tandis que d'autres interpellations n'ont "pas encore" eu lieu, ajoute le procureur.
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