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Thierry Dusautoir: "Une équipe qui a envie de gagner"

Décisif voici huit ans lors du quart de finale gagné contre la Nouvelle-Zélande, Thierry Dusautoir savoure ce nouvel affrontement face à Richie McCaw: "C'est toujours un privilège de jouer contre lui. Ce sera ma dernière chance de l'affronter et je vais en profiter." Mais le capitaine du XV de France a conscience que c'est un "Everest qu'on a à gravir", samedi (21h), ce qui n'empêche pas que les Bleus ont "envie de gagner. (...) Lorsqu'on a commencé la Coupe du monde, on a défini comme but d'être champion du monde."
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L'ex capitaine du XV de France, Thierry Dusautoir (FRANCK FIFE / AFP)

Sur quoi avez-vous axé cette semaine décisive ?
Thierry Dusautoir:
"On a dans un premier temps cherché évacuer la déception du match  contre les Irlandais (défaite 24-9, ndlr). On a ensuite récupéré un maximum.  C'est vrai que c'était une semaine assez courte parce qu'on a joué dimanche et  on s'est vite repositionné sur l'objectif de ce quart de finale. Tout le monde  a envie de passer ce quart pour être là la semaine prochaine. C'est sûr qu'on a  des regrets sur notre performance face aux Irlandais mais aujourd'hui ce n'est  plus ça qui est important. Ce qui est important c'est ce qui arrive, l'Everest  qu'on a à gravir."
   
Avez-vous senti de la rébellion dans le groupe ?
T.D.:
"Je sens surtout une équipe qui a envie de gagner. Après, chacun peut  mettre l'adjectif qu'il veut là-dessus. On a surtout l'objectif de continuer à  exister dans notre compétition. Lorsqu'on a commencé la Coupe du monde, on a  défini comme but d'être champion du monde. On savait qu'à un moment ou un autre  il faudrait rencontrer une nation du gabarit de la Nouvelle-Zélande. Ce sera en  quarts de finale, donc on s'est préparé à les affronter."

"Pour ce genre de moments qu'on est là"

Est-ce une semaine où vous vous êtes sentis plus proche de votre groupe ?
T.D.:
"Oui parce que c'est des moments assez intenses. On voit bien que c'est  une semaine particulière, c'est dû aussi à l'aura de nos futurs adversaires.  C'est aussi pour ce genre de moments qu'on est là, c'est ce qui fait qu'être  sportif de haut niveau et de participer à la Coupe du monde est quelque chose  d'aussi particulier et qu'on veut en profiter."
   
Quel est le rôle des plus anciens durant cette semaine ?
T.D.:
"C'est un groupe qui commence à avoir de l'expérience. On a continué à  accompagner l'équipe comme on l'a fait depuis le début. Il y a eu beaucoup de  questions depuis le début de la semaine sur les différents épisodes et  batailles qu'a pu mener le XV de France face à la Nouvelle-Zélande. Donc il n'y  a pas eu besoin d'y revenir."

"Je ne pense qu'à dem​ain"

  
Cela vous plaît-il de retrouver encore le capitaine des All Blacks  Richie McCaw ?
T.D.:
"Je ne vais pas présenter Richie, tout le monde sait que c'est un bon  joueur, le meilleur de sa génération. Ce qu'il a fait pour les All Blacks est  incroyable, spécial. C'est toujours un privilège de jouer contre les lui. Ce  sera ma dernière chance de l'affronter et je vais en profiter."
   
En 2007, vous aviez déjà battu les All Blacks en quarts de finale de  Coupe du monde à Cardiff (20-18). Y pensez-vous ?
T.D.:
"C'était spécial car il n'y a pas beaucoup d'équipes qui battent les All  Blacks. Je pense que les Français aiment particulièrement ce genre de matches,  c'est pour ça que tout le monde est aussi excité aujourd'hui. Mais y penser ça  m'oblige à regarder le passé et moi je ne veux que penser au futur, pour  pouvoir le construire. C'était un grand moment, il y a 8 ans. Mais moi je ne  pense qu'à demain (samedi)."

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