Szarzewski: "Il en fallait bien un !"
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Que ressentez-vous après avoir été désigné capitaine ?
Dimitri Szarzewski: "C'est un honneur. Après il faut voir la vérité en face aussi, c'est un concours de circonstances. Le capitaine (Thierry Dusautoir) et le vice-capitaine (Pascal Papé) ne sont pas sur la feuille de match donc il en fallait bien un et c'est tombé sur moi (rires) ! D'autres joueurs auraient pu assumer ce rôle. Mais ça me fait bien sûr plaisir, c'est une fierté. C'est sûr que je vais garder ce maillot et ma femme a prévu une belle surprise à mes enfants qui ne sont pas au courant, ils viendront me voir demain soir."
C'est un rôle que vous connaissez...
D.Z: "C'est une responsabilité mais je suis un poste (talonneur) où il y a déjà énormément des responsabilités, en touche, en mêlée. J'ai aussi l'habitude de ce rôle avec le Racing 92. Après, ça vient naturellement, il n'y a pas grand-chose à dire, on s'est déjà parlé cette semaine et chacun sait ce qu'il doit faire pour être au niveau pour ce genre de match de haut niveau. Quoi de mieux d'ailleurs que d'affronter l'Angleterre en Angleterre. A nous d'être à la hauteur pour valider ces six semaines de préparation."
Vous êtes heureux de retrouver enfin les matches après cette longue préparation physique ?
D.Z: "Ça change, ça fait du bien de retrouver le terrain. Depuis deux semaines, on travaille pour avoir des repères en commun. Ce match est le bienvenu et ça va faire du bien de se défouler un peu. On va essayer de mettre les choses que l'on a vues à l'entraînement en place. On ne se trompe pas d'objectif non plus: on est encore à six semaines de la Coupe du monde, on sera prêt réellement le jour J, c'est à dire le 19 septembre (date du premier match contre l'Italie). On continue d'emmagasiner de la confiance pour attaquer cette compétition le plus sereinement possible."
Vous étiez N.3 dans la hiérarchie des talonneurs pendant le Tournoi, vous voilà capitaine, la roue tourne...
D.Z: "C'est le sport de haut niveau. Ça va vite, c'est paradoxal oui un peu. Mais pour l'instant, il n'y a rien de fait, rien de concret. Il faut aborder ce match collectivement, il faut arrêter de parler de soi et voir les choses en équipe."
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