Sans Stade Olympique, Tokyo doit se réorganiser
Le coup est rude pour Tokyo 2019. La polémique autour du montant de 2 milliards d’euros pour la construction d’un nouveau stade olympique va obliger les organisateurs à se réorganiser après que Shinzo Abe, Premier ministre japonais, a décidé une révision complète du projet, ajoutant que le futur stade ne serait « pas prêt » pour le mondial de rugby.
"Il faut savoir comment aujourd'hui on va réorganiser l'ensemble de la compétition de façon à avoir un équilibre de matches sur différents stades", a déclaré à l'AFP M. Lapasset, en marge de la session du CIO à Kuala Lumpur. "Nous nous sommes donné un mois pour sortir de cette situation, il ne faut pas traîner, ne pas laisser planer le doute. On doit avoir quelque chose de construit d'ici un mois", a-t-il ajouté.
Yokohama, solution de repli
Aujourd’hui, le plus grand stade du Japon est celui de Yokohama qui avait accueilli la finale de la Coupe du monde de football en 2002. Il dispose d’une capacité de 72 000 places. Cette enceinte est la solution envisagée mais Bernard Lapasset précise qu’ "il y a un rééquilibrage à trouver sur le nombre de matches à y faire".
Pour M. Lapasset, "le deuxième élément un peu plus sensible c'est la partie billetterie, car la capacité du stade n'est pas la même. On a un déficit compris entre 15.000 et 20.000 places pour chaque match qui ne pourra plus se faire au Stade olympique". "Nous avons demandé une analyse précise et nous envisageons une compensation financière s'il y a un manque à gagner assez lourd", a-t-il encore indiqué. "A World Rugby c'est un peu compliqué, a-t-il ajouté. Il y a quelques fédérations qui poussent pour, si jamais ça ne se passe pas bien, dire +on a 4 ans pour changer+, mais on n'en est pas là".
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