Lièvremont : "J'ai été surpris"
Q: Quel est votre sentiment après cette victoire ?
Marc Lièvremont: "C'est une satisfaction à double titre puisqu'on souhaitait gagner pour notre dernier match en France et on souhaitait se servir de ce match comme d'une base de travail pour la suite. Et donc, la victoire est là. Avec l'état d'esprit, même si ça a été dur en deuxième mi-temps. Les joueurs ont souffert sans se désunir. Et puis la base de travail dont je parlais, c'est cette première demi-heure. Certes, ce n'est qu'un premier tiers de match mais j'ai beaucoup aimé cette première partie de match, dans l'intensité, dans la maîtrise, dans la qualité du rugby produit, dans les fondamentaux et dans la défense. Ce fut une demi-heure extrêmement pleine avec quelques séquence de jeu en terme de rythme assez impressionnantes. Les joueurs se sont mis dans le rouge, on a eu une fin de mi-temps assez poussive. En début de deuxième mi-temps, on était déjà émoussé, je pense qu'on a eu le tort de trop gérer. On n'a pas été sauvé par de nombreuses approximations techniques, dans le jeu au pied, avec des passes hasardeuses. Et en face, il y avait les Irlandais qui ont longtemps subi sans jamais rompre et qui ont produit un beau rugby."
Q: Ce match était-il conforme à vos attentes ?
ML: "Sincèrement, j'ai été surpris par ces vingt premières minutes, par la qualité du jeu avec vraiment très peu de déchet. On craignait beaucoup les Irlandais notamment sur les rucks et on a été vraiment maîtres de notre sujet. J'aurais préféré un peu plus d'homogénéité dans le match parce que c'est vrai qu'on a eu de gros passages à vide mais la première demi-heure était vraiment de qualité."
Q: Qu'avez-vous pensé de votre première ligne ?
ML: "Ils ont fait un bon match. Notre mêlée a été dominatrice. On a vu une première ligne mettre vraiment beaucoup de coeur dans le jeu, en défense, avec Dimitri (Yachvili) en fer de lance. Et puis, il y a eu l'entrée très intéressante de Brad, je veux dire Jean-Baptiste Poux, et Guilhem Guirado. Donc, un bon match."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.