Lièvremont aurait dû "fermer sa gueule"
"C'était une forme de synthèse sur leur comportement depuis quatre ans, une manière de mettre un peu la pression aussi. Quand j'ai vu mes propos en première page (des journaux) et le déchaînement des uns et des autres sur mon équipe, je me suis dit que j'avais perdu une bonne occasion de fermer ma grande gueule", a déclaré Lièvremont. "On en a parlé. Ils ont surtout besoin qu'on soit solidaires. L'adversité et lagressivité des uns et des autres autour de nous suffit, je crois, si besoin est, à faire monter la pression", a poursuivi l'entraîneur français, coutumier du fait.
Dimanche, au lendemain de la victoire (9-8) contre le pays de Galles en demi-finale, Lièvremont avait brocardé ses joueurs, dont certains avaient enfreint sa consigne de ne pas sortir samedi après la rencontre, en les qualifiant de "bande de sales gosses individualistes, désobéissants, égoïstes parfois, toujours à se plaindre". Cette sortie a provoqué l'exaspération de certains joueurs du groupe France."Quand on vit quatre mois avec trente joueurs, on ne peut pas faire l'unanimité. Je ne suis pas là pour être l'ami de mes joueurs mais pour les mener au bout. On l'a fait et j'espère aller encore un peu plus loin", a encore déclaré le sélectionneur français. "J'ai regretté mes propos quand j'ai vu la campagne de presse et les critiques des uns et des autres. Si (les joueurs) ont pu avoir un comportement pas assez abouti pendant quatre ans, en tout cas, depuis quinze jours, il se comportent comme des hommes", a-t-il poursuivi.
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