La déception de Philippe Saint-André
- Quel est votre sentiment après cette nouvelle défaite contre la Nouvelle-Zélande ?
Philippe Saint-André: "Tres decu pour les joueurs, pour le public qui a été exceptionnel. On s’était préparé non pas à jouer la Nouvelle Zélande mais à les battre. Le vestiaire est triste, parce qu’on a mis les ingrédients pour mais on a manqué de justesse, surtout en 1er mi-temps ou doit tourner devant à la pause."
- Cette rencontre ressemble à la troisième du mois de juin. L'équipe de France n'est pas loin, mais elle perd. Est-ce qu'elle progresse ?
P.S.A.: "On progresse. Le problème c’est que l’investissement de ce groupe, de ces joueurs, mérite plus qu’une autre défaite. On s’était préparés pour gagner ce match. Sur nos temps forts, comme sur cette mêlée dominante, ça s’écroule d’un côté, et au lieu d’être patient, on fait un talonnage à la main. Défensivement on a été très bien à part dans les 5 premières minutes. Sur l'essai, on s’oublie avec deux joueurs qui restent sur le même côté, au lieu de venir dans le deuxième rideau. A chaque fois, ce sont de petits détails. On a osé, on a posé énormément de problèmes à cette équipe néo-zélandaise. Il faut continuer à lever la tête, à bosser. Je suis quelqu’un qui croit au travail. Si on continue, on vivra des jours meilleurs très très rapidement."
- Malgré les quatre défaites consécutives, il y a beaucoup d'éléments positifs à retirer...
P.S.A: "Il y a beaucoup de choses positives. En première mi-temps, on a mis une intensité, quand on a gardé le ballon, on a cassé leur rideau. La mêlée a été très bonne. Quand on été ambitieux, quand gardé le ballon, quand fait des passes, on leur a posé énormément de problèmes. On a du mental. On est mené de 14 points mais on trouve les ressources de revenir dans la partie. Cette équipe a de la moelle. On n’est pas loin, mais il faut aller encore un peu plus loin pour ne pas sortir frustré de ces matches là, mais sortir avec le sourire de la victoire."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.