L'Irlande tient son quart
L'Irlande a rempli son contrat ce dimanche à l'Otago stadium en ralliant les quarts de finale aux dépens de l'Italie dans le groupe C, vaincue (36-6). Une performance en soit pour une équipe qui n'avait remporté aucun de ses matchs de préparation avant la compétition. L'exploit réalisé en dominant l'Australie n'était aps le fruit du hasard. Il faut compter sur le Quinze du Trèfle durant le mondial. Et le pays de Galles, son probable futur adversaire en quart de finale, aura fort à faire pour stopper sa marche vers les quarts de finale.
Contre l'Italie, les hommes en vert ont récité leur rugby. Au cours d'une première mi-temps très fermée, les joueurs de Declan Kidney ont converti leur légère domination territoriale en assurant les points au pied. Ils rentraient ainsi aux vestiaires en menant (9-6) face à une équipe italienne qui n'avait pas existé dans le jeu mais réaliste face aux perches grâce à Bergamasco.
La seconde période, en revanche, a tourné à la correction après des essais de Brian O'Driscoll (47e) et Earls (52e et 79e). Au pied, Ronan O'Gara puis Sexton se chargeaient de faire la différence. Les Italiens, qui ont encaissé un (20-0) en début de seconde période ont eu le mérite de se révolter en fin de rencontre sans parvenir à concrétiser par un essai leur temps fort. Ils quittent la compétition la tête haute malgré la déception avec deux succès contre la Russie et les États-Unis. L'Irlande continue d'impressionner.
"Je suis réellement satisfait d'avoir passé les poules et de terminer à la première place. Nous n'avons jamais paniqué. Nous avons cru en nos capacités. Nous avons réussi à nous qualifier pour jouer contre le pays de Galles en quart de finale. Je suis content de la manière dont nous avons joué. Nous avons eu besoin de plus d'une mi-temps pour dominer l'Italie. Nous avons dû être patients et ensuite nous avons été efficaces dans les occasions", a déclaré Brian O'Driscoll, le capitaine irlandais, à l'issue du match.
De son côté, l'entraîneur sud-africain du XV d'Italie, Nick Mallett, s'est dit déçu de finir ses quatre ans à la tête des Azzurri sur une "si large défaite". "Je ne suis pas heureux de la manière dont ça se termine. Je ne m'attendais pas à une si large défaite. Je ne veux pas vraiment parler de mon héritage. L'histoire dira si j'ai été un bon entraîneur ou non", a déclaré Mallett, qui finit sur un bilan de neuf victoires pour 33 défaites en 42 matches.
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