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L'herbe n'est peut-être pas plus verte en Irlande...

Encensée après son début de Coupe du monde, l'Irlande a marqué le pas face à l'Italie (16-9). Le XV du Trèfle, futur adversaire des Bleus pour la première place de la Poule D, n'est peut-être pas si fort que cela.
Article rédigé par Julien Lamotte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Jonathan Sexton, le maître à jouer irlandais (MARTIN BUREAU / AFP)

Et si les Bleus avaient raison ? Philippe Saint-André et Pascal Papé ont rivalisé d'ironie ces derniers jours au moment d'évoquer l'Irlande, futur adversaire de la France le 11 octobre prochain. "La meilleure équipe du monde", "Ce sont les plus fort, les plus beaux", l'entraîneur et le 2e ligne français étaient visiblement agacés par le concert de louanges qui avaient accompagné les deux premières sorties du XV du Trèfle face au Canada (50-7) et la Roumanie (44-10) et ils l'ont fait savoir. Finalement, la pâle prestation des coéquipiers de Sexton face à l'Italie leur a en partie donné raison. 

Empruntés, les Irlandais ont semblé figés dans leurs schémas, sans avoir la créativité ou la prise d'initiative pour en sortir. De plus, leur mêlée n'a pas fait la différence et les lancements de jeu étaient souvent très lisibles. Autant de bonnes nouvelles pour le XV de France qui disputera face à cette équipe le droit de ne pas affronter les Néo-Zélandais en quart de finale. O'Connell et les siens sont-ils donc surcôtés ou bien victimes d'un simple jours sans ? La faute en revient bien sûr aux Italiens,et à leurs placages acérés, mais le fait est que les hommes de Joe Schmidt ne s'en sont sortis que de justesse. Et finalement, la France, que l'on avait tancée pour une victoire pas forcément reluisante contre ces mêmes Transalpins (32-10), avait laissé une meilleure impression. Ou en tout cas moins mauvaise. 

Fighting Spirit en berne

Après le match, l'entraîneur de l'Irlande ne cachait pas son mécontentement. "Nous avons aussi rendu trop de ballons, on n'a pas eu beaucoup de possession de balle, on a aussi manqué d'intensité". Cela fait beaucoup en effet. "Peut-être que ces deux dernières semaines, on a été bercé par nos succès", avance Schmidt en guise d'explications. Mais cette faiblesse relative n'est sûrement que temporaire et les hommes verts auront sûrement retrouvé le "fighting spirit" qui leur a permis de décrocher les deux derniers Tournois des Six Nations au moment d'affronter la France. Malin, le sélectionneur s'empresse de mettre la pression sur les Bleus. "Les Français ont des attentes élevées, je pense que cela va être incroyablement  difficile de les battre. Ils ont un peu plus d'armes que les Italiens, physiquement, ils ont quelques joueurs très puissants". Qui n'auront certainement manqué de remarquer une brèche s'ouvrir dans la cuirasse irlandaise...

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