Coupe du monde de rugby : la Nouvelle-Zélande se relance avec une correction infligée à l'Italie
Pas une once de doute pour les All Blacks. Face à des Italiens qui rêvaient de les faire tomber, la Nouvelle-Zélande n'a pas eu à forcer son talent pour l'emporter, vendredi 29 septembre, au Groupama Stadium de Lyon (96-17). Un succès étincelant ponctué de 14 essais, qui la place dans une position favorable pour la qualification en quarts de finale de cette Coupe du monde, avant de défier l'Uruguay, jeudi prochain, pour le dernier match de poule.
Défaits en ouverture contre la France (27-13), les hommes de Ian Foster savaient qu'ils n'avaient pas le droit à l'erreur sous peine de connaître une élimination surprise dans ce groupe A. Mais ils n'ont jamais tremblé contre la Squadra Azzurra, le score s'alourdissant à mesure que les minutes passaient. Après seulement 22 minutes de jeu, le capitaine du soir Ardie Savea marquait déjà le quatrième essai des siens pour assurer le bonus offensif (28-3).
Triplé pour Aaron Smith
Supérieurs dans tous les secteurs du jeu, les Blacks ont bénéficié du retour de blessure de certains cadres. Parmi eux, Jordie Barrett - absent lors du revers historique subi contre l'Afrique du Sud en préparation comme au début de la compétition - a rayonné, adressant une passe au pied à destination d'un Will Jordan à ressorts pour l'ouverture du score (8e, 7-0). Le centre a enchaîné un bon contest et une touche trouvée dans les 22 mètres transalpins pour amener un deuxième essai (14e, 14-3), avant de se retrouver de nouveau à la dernière passe pour offrir un troisième pion personnel à Aaron Smith (34e, 42-3).
Au milieu de tout cela, Mark Telea a trouvé l'en-but au terme d'une remontée néo-zélandaise de 80 mètres (19e, 21-3) et le deuxième ligne Sam Whitelock a battu le record de capes chez les Blacks (149 sélections). Autant de motifs de satisfaction qui permettront aux Océaniens d'oublier que les Azzurri ont sauvé l'honneur grâce au Toulousain Ange Capuozzo et à Monty Ioane en fin de match.
Invaincus contre les Transalpins en 16 rencontres, les Néo-Zélandais ont ainsi rappelé à tous ceux qui les enterraient, qu'il faudra compter sur eux dans ce Mondial. Avec ce résultat, le XV de France n'est en revanche pas encore qualifié pour la phase à élimination directe. Les hommes de Fabien Galthié devront terminer le boulot vendredi prochain contre des Italiens sonnés.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.